UNE AGENCE, UN STYLE : EPICEUM

Publié le par chez APACOM. Modifié le

Agence de communication spécialisée dans l’intérêt général, Epiceum vient de remporter plusieurs appels d’offres et consultations dans la région néo-aquitaine : le Syndicat des Mobilités Pays-Basques Adour, la direction régionale du groupe Suez, Domofrance et la mairie de Pessac. Charles-Marie Boret, Directeur conseil du bureau bordelais d’Epiceum, nous parle des actualités de l’agence et de son engagement RSE.

Vous venez de remporter plusieurs appels d’offres, est-ce encore plus satisfaisant en cette période de rentrée ?

Oui, bien sûr, surtout après une période de trou d’air très importante. Mais cela ne veut pas dire que le contexte soit rose. De gros appels d’offres ont été stoppés en cours de route. Par exemple, un gros sujet régional lié à un opérateur de mobilité, sur lequel nous avions beaucoup travaillé pendant le confinement, a été interrompu. Je pense à une autre consultation, une communauté d’agglomération de la Région, interrompue elle aussi.

Ça veut dire que les choses ne sont pas simples. Nous sommes donc évidemment ravis d’avoir gagné ces contrats, surtout pour la variété et la diversité qu’ils représentent. Pour autant, le contexte global et le marché de la communication sont assez incertains.

Ces derniers gains de projets vont-ils dans la continuité du développement de l’agence, ou font-ils partie d’un nouvel élan ?

Cela va dans la continuité, non pas du développement, mais de la vie de l’agence. Si à la fin de l’année, l’agence a maintenu ses effectifs et son chiffre d’affaires, nous serons contents. Si au-delà des missions que nous évoquons ici, qui concernent l’activité néo-aquitaine, il y a d’autres appels d’offres importants et pluriannuels d’ici l’année prochaine, nous reparlerons éventuellement de développement. En 2020, nous parlons plus de maintien.

En quoi va consister votre intervention auprès de la mairie de Pessac ?

C’est, une réflexion sur la refonte du magazine municipal, qui s’élargit à l’ensemble du dispositif d’information de la Ville. Et éventuellement, jusqu’à la mise en place d’une marque média. Nous avons déjà fait cela au Havre par exemple, avec LH, qui se décline autant sur papier qu’en digital.

« Il ne faut pas que nous soyons béats devant les belles déclarations. »

Pendant le confinement, de nombreux annonceurs ont joué la carte de l’engagement (environnemental, social ou sociétal). Pour vous, qui portez ces valeurs dans l’ADN de votre agence, est-ce un avantage auprès de prospects ?

Oui, j’espère que cet élément, qui fait partie de nos gènes, nous servira. Pour autant, ce n’est pas parce que le sujet des valeurs ou du sens se pose à tous qu’on va aller sur des marchés qui ne seraient pas les nôtres. D’autant plus que, très franchement, l’interrogation sur la transition est peut-être plus prégnante aujourd’hui, mais était quand même réellement présente dans les réflexions. Et ce, non seulement pour les acteurs publics, mais chez l’ensemble des acteurs économiques.

Ce qu’on constate, c’est qu’effectivement, on va sans doute passer à des stades plus actifs. Par exemple, concrètement, le statut d’entreprise à mission fait partie des sujets pour lesquels militaient des acteurs soucieux de la responsabilité sociétale. Je dirais que le cadre légal, réglementaire s’adapte aussi. Pour autant, il ne faut pas que nous soyons béats devant les belles déclarations. La responsabilité sociétale doit se traduire en actes. Car il reste des pratiques qui doivent évoluer dans nos propres métiers, comme le recours exagéré aux stagiaires ou alternants, ou le respect des bonnes pratiques de pré-sélection d’agences.

« On va sortir de l’ère de l’écoblanchiment et passer plus à l’acte. »

Pour vous, ces thématiques ne se sont donc pas révélées avec la crise, mais elles existaient déjà et ont émergé plus rapidement ?

Est-ce que la crise va générer une prise de conscience plus forte ? Je ne sais pas. En revanche, je pense que c’est plus lié au fait que les signaux d’alarme se multiplient dans le monde, sur le dérèglement climatique et ses conséquences. Donc il y a une demande, un besoin de passer du stade déclaratif au stade de décision dans tous les domaines. Et cela concerne le domaine de l’action publique et politique autant que les domaines économiques. On va sortir de l’ère de l’écoblanchiment et passer plus à l’acte, espérons-le.

Et là-dessus, effectivement, nous considérons qu’à Epiceum, nous sommes bien outillés pour accompagner et être dans l’effectivité de l’action.

Le slogan de l’agence, c’est « l’anti-com’ ». Parce que l’on considère que la communication, c’est différent des coups de « com’ ».

Propos recueillis par Julien Barbe

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