« Accompagner et rassembler les territoires de Nouvelle-Aquitaine »
Pour cette deuxième édition des Cafés de La Com organisée par la Fédération Réseaux Com’ Nouvelle-Aquitaine (rassemblant l’APACOM, Réseau Com’ 17, Réseau Com’ 79, Réseau Com’ 86 et Réseau Com’ Limousin), nous avons eu le plaisir de rencontrer Nicolas Florian, tête de liste de l’Union de la Droite et du Centre.
le portrait du candidat
Charles Marie Boret, ami et parfois conseiller du candidat et ancien président-fondateur de la Fédération Réseaux Com’ Nouvelle-Aquitaine, nous en dit plus sur Nicolas Florian. Né en 1969 à Marmande, ce juriste, issu d’une formation de droit à l’Université de Bordeaux, a le sens de la famille et connait l’importance du collectif comme celle des liens qui nous unissent. Il croit en la bienveillance, la convivialité… Passionné de rugby et fan des Girondins, il défend aussi l’art de vivre du Sud-Ouest.
Militant de longue date au RPR devenu UMP puis LR, Nicolas Florian s’engagement rapidement en politique. Il devient vite Conseiller Municipal à Villenave d’Ornon, puis Conseiller Départemental. En 2014, il deviendra adjoint aux côtés d’Alain Juppé, puis Maire de Bordeaux à son départ en 2019.
Aujourd’hui, Nicolas Florian, conseiller régional, se lance un nouveau défi : candidat à la Présidence de la Région Nouvelle-Aquitaine. Son projet ? Accompagner les citoyens et connecter les différents territoires : « de la fusion à la liaison, de l’addition à la connexion ».
Ses ambitions pour la région
Nicolas Florian croit en l’efficacité de l’action publique, en cela il propose d’encourager davantage la décentralisation à l’échelon régional, envisager « une vie néo-aquitaine à l’échelle humaine » à bâtir en concertation.
A l’image de sa liste composée d’élus de terrain et de citoyens qui incarnent l’identité des 12 départements, il propose que chaque département soit représenté par un vice-président. Une nouvelle logique régionale, une réorganisation qui vise à rétablir un certain équilibre de décisions et d’aménagements pour « donner davantage de pouvoir aux territoires » : quand les citoyens parlent collectivement et délivrent des « avis conformes » pour initier la nouvelle politique régionale dans une logique de rassemblement.
Aujourd’hui, si l’État organise d’ores et déjà la relance, Nicolas Florian compte bel et bien organiser « la reprise en Nouvelle-Aquitaine ». Il s’agit ici de reprendre rapidement des habitudes de vie pour répondre (dès septembre) à un réel enjeu de rebond : comprendre ce qui nous lie et qui nous réunit.
Dans cet esprit, il organise son projet autour de 3 grands axes :
• L’union autour de la qualité : qualité de vie, en y incluant la sécurité, et qualité des savoir-faire régionaux : première région agricole d’Europe en termes de surface pour ses produits du terroir et sa capacité à promouvoir l’innovation.
• L’aménagement comme vecteur de rapprochement : suivant une approche pragmatique, Nicolas Florian souhaite allouer plus de moyens pour rénover les infrastructures régionales (plan route), réhabiliter le rail (notamment les TER) pour relier les territoires enclavés. Dans la même optique de connexion, il aimerait également accompagner l’ensemble des départements de Nouvelle-Aquitaine dans l’accession au numérique, au haut débit et à la fibre.
• La transition démocratique et environnementale : N. Florian préfère la continuité à la rupture, toutefois l’innovation lui paraît capital pour avancer, évoluer. La stratégie est simple : renouveler le paysage politique pour progressivement changer la manière de faire, ici, chez-nous en Nouvelle-Aquitaine.
Nicolas Florian et la communication
Pour mémoire, la Filière communication en Nouvelle-Aquitaine, ce n’est pas moins de 485 entreprises, 900 professionnels et 909 millions de chiffre d’affaires* précise Frédérique MICHELY- SZKALANA, Président de la fédération Réseaux Com Nouvelle-Aquitaine
Nicolas Florian, qui a eu des fonctions de communication dans son parcours en entreprise, connait le pouvoir de l’image dans la société actuelle, comme la nécessité de maîtriser sa communication publique et politique. Il croit aussi en la force de la sincérité des propos comme des postures pour transmettre ses messages. En tant que candidat, il prône toujours plus de clarté et de cohérence. En ce sens, il prend bien garde de ne pas confondre communication et marketing, pour lui : « un acteur public n’est pas un produit, il doit témoigner d’une certaine humanité, initier le dialogue et faire preuve d’une réelle capacité d’engagement ».
Même s’il reconnait que les nouveaux outils techniques représentent des leviers majeurs pour mieux communiquer, N. Florian se montre très critique vis-à-vis des réseaux sociaux : « ils induisent souvent une banalisation des propos, ceux sont parfois de vrais déversoirs d’horreurs, ça fait froid dans le dos ! », s’exclame-t-il.
Enfin, en cette période particulière de pandémie, Nicolas Florian milite pour davantage de proximité, grâce à une communication « moins descendante » et des dispositifs pertinents (de type visioconférence) qui permettent de palier à l’isolement ou tout simplement de rendre service, tout en initiant une nouvelle idée du partage.
Le temps du débat
• Sur la santé et le bien-être : N. Florian considère que le premier levier de santé reste la prévention, de la nécessité politique d’accompagner et d’encourager les « bonnes habitudes » et de meilleurs usages (consommation, alimentation, gestion des déchets…) pour améliorer le quotidien des néo-aquitains. Par ailleurs, il évoque le problème d’accès aux soins et d’accessibilité à la santé dans notre grande région : il souhaite une meilleure répartition des ressources pour soutenir les territoires enclavés et lutter contre les déserts médicaux. Trouver des solutions pour les citoyens éloignés de centres urbains dépourvus de spécialistes ou même de professionnels de santé.
• Sur l’agriculture et l’importance des circuits-courts : Nicolas Florian entend porter une attention particulière à la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC) qui constitue une aide au combien importante pour notre agriculture. Dans le même temps, il compte bien faire face à l’urgence environnementale et économique. En cela, il veut encourager une agriculture biologique et les circuits courts, avoir la capacité de mettre en adéquation l’offre et la demande : favoriser une vente directe, sans intermédiaire, et promouvoir un accès direct aux « bon produit ».
En ce sens, il veut aussi intensifier la lutte contre l’étalement urbain et croit en une « vision polycentrique », une région à plusieurs centres qui compte sur la ressource de ses territoires.
• Sur les nouvelles-technologies et le numérique : Si la Région est déjà fortement mobilisée sur ces sujets, Nicolas Florian redit qu’il est favorable à la transition digitale. En cela, il souhaite « un vrai territoire 100% connecté » et le haut débit pour toutes et tous, notamment pour répondre aux contraintes du télétravail et aux nouveaux usages professionnels. Dans ce cas précis, il se dit même plutôt favorable à la 5G. Il reconnait par ailleurs, que l’innovation et de nouveaux équipements, notamment en télémédecine, peuvent changer beaucoup de choses.
• Sur sa vision culturelle pour la région Nouvelle-Aquitaine : N. Florian sait que la Région n’est pas créatrice de culture, mais doit accompagner la pratique culturelle des territoires comme les initiatives du terrain. Attentif aux filières en danger, telles que celles des industries créatives, Nicolas Florian est persuadé que la Région a un rôle important à jouer : revendiquer la promotion culturelle, et accompagner voire préserver le statut des acteurs culturels.
*Selon la dernière édition de « l’Observatoire des Métiers de la Communication en Nouvelle-Aquitaine » publié par l’APACOM en 2019.
Retrouvez Alain Rousset, tête de liste « Les talents de nos territoires, l’union de nos énergies », lors du prochain Café de la Com’ – Régionales 2021 : le mercredi 9 juin 2021 à partir de 8h30. |
Pour la fédération Réseaux Com’ Nouvelle-Aquitaine :
Antoine Cambuzat avec la complicité de Nicolas Chabrier et Béatrice Vendeaud