Constatant que certaines tâches du quotidien (comme la peur de rater son tramway) pouvaient devenir un stress au quotidien, quatre jeunes Bordelais rassemblés au sein de la startup Facebots ont décidé de faciliter la vie des citoyens. Fini le plan en papier, fini l’application mobile, Trambots est arrivé.
Trambots pour des trajets plus malins
Le système permet de connaître toute l’actualité du trafic tramway (horaire, dernier tramway, itinéraire, etc.) grâce à des assistants virtuels présents sur Messenger. L’utilisateur doit seulement se rendre sur la page Facebook de Trambots et lui envoyer un message. Ainsi l’assistance est capable de répondre à toutes les questions des utilisateurs. La startup a des fonctionnalités similaires aux applications de services aux transports mais les réponses sont immédiates et aucun téléchargement n’a besoin d’être effectué contrairement aux applications mobiles. Les jeunes entrepreneurs bordelais ne souhaitent pas en arrêter là, ils ont prévu de mettre en place cette fonctionnalité sur Messenger pour les vélos en libre-service.
Un succés grandissant et de l’ambition
Cet assistant virtuel connaît un réel succès et prend de l’ampleur. Trambots est en effet désormais disponible à Bordeaux, Nantes, Strasbourg, Toulouse, Lille et Lyon et compte 9000 utilisateurs dont 5000 en région bordelaise.
Les quatre fondateurs espèrent une levée de fond afin de mieux investir dans le domaine des smarts cities. Ils souhaitent faire évoluer les pratiques et développer des villes plus intelligentes, facilitant la vie urbaine.
Pourquoi pas une application ?
L’utilisation d’application ne cesse de diminuer, une étude prévoit même la disparition de 80% des applications au profit des Bots d’ici quelques années (assistant virtuel présent sur Messenger). L’usage des bots semble astucieux quand on constate que Facebook revendique 900 millions d’adhérents dans le monde. Cette plateforme diversifie les fonctionnalités Facebook et attire les entreprises, la startup dispose déjà de 33000 comptes dans divers domaines.
Léa Jouvie
Sources : La Tribune, Sud-Ouest