Cette semaine, nous souhaitons la bienvenue à l’une de nos nouvelles adhérentes, Sylvie Labalte, membre fondateur de l’agence ABCyZ et aujourd’hui consultante en marketing et communication pour des acteurs locaux.
– PARLEZ-NOUS DE VOTRE PARCOURS…
C’est fou comme le temps passe vite ! Même si, j’avoue, c’est une expression que l’on entend surtout de la bouche… des … plus de 30 ans.
Depuis que j’ai commencé dans la communication, j’ai vécu des expériences très différentes, et j’en suis très heureuse, voire fière…
J’ai travaillé pendant 15 ans à Paris, dans les plus grandes agences de publicité et groupes de presse. J’y ai appris les fondamentaux du métier de la publicité.
De là, je me suis tournée vers l’entreprenariat pendant 10 ans, comme chef d’entreprise à Bordeaux. J’y ai co-fondé BellevueCom (devenue Vitamine’b) puis Mirabelle (aujourd’hui, onveutdusens), avec François Dousset. J’y ai appris les réalités de l’entreprise.
Puis, j’ai passé 5 ans au service de grosses structures locales, dans le groupe Sud-Ouest ou au Conseil régional. J’y ai compris le poids de l’institutionnel.
Aujourd’hui, je mets mon expertise en développement, ma maîtrise des techniques de marketing et communication et ma connaissance du milieu économique néo-aquitaine au service d’acteurs locaux.
– QUELLE EST VOTRE RÈGLE D’OR EN COMMUNICATION ?
Il est bien évident que la communication s’est sacrément technicisée depuis 10 ans, avec la montée en puissance du numérique. Des métiers ont disparu, certains se sont créés, d’autres ont été « rebaptisés »… Cela dit, fondamentalement, cela ne change rien à notre métier mais nécessite en revanche d’avoir plus de rigueur et une bonne maîtrise de la gestion en mode projet. Plus de rigueur, car il faut une solide réflexion en amont, notamment pour éviter l’écueil classique et de plus en plus tentant d’entrer par l’outil. La gestion en mode projet est elle, devenue indispensable, car pour être performant, il faut travailler ensemble, ou tout du moins en synergie.
Alors, si pendant longtemps, ma règle d’or était : « écoute, bon sens et créativité« , aujourd’hui, j’y ajouterais « humilité et agilité« . Humilité, car non, on ne peut pas tout savoir faire. Agilité, car il faut savoir aller chercher la bonne solution.
C’est d’ailleurs pour cela que, avec mes comparses d’abcYz, nous revendiquons le concept « d’agence agile » : une réflexion globale, des stratégies spécifiques, des mises en oeuvre adaptées, et une cohérence garantie par la coordination intégrée. Sans forfanterie, cette organisation nous a permis de déployer une offre qui a su répondre à des demandes complexes, notamment pour l’accompagnement du CIMA (1er congrès international des acteurs de l’accompagnement organisé par la Mutualité française du Limousin et l’ARS du Limousin l’année dernière à Limoges) puis des Abilympics (9ème championnat du monde des métiers des personnes handicapées qui a eu lieu à Bordeaux en mars denier).
En conclusion de ce « portrait », je suis ravie de ré-intégrer l’Apacom, qui a su gagner en maturité et en professionnalisme, et donner à notre communauté de communicants le poids économique qu’elle mérite.
Propos Recueillis par Maxime Lavandier