L’APACOM souhaite la bienvenue à Sophie Marillet, communicante spécialisée dans la communication globale et l’événementiel.
Racontez-nous votre parcours
Originaire de la région lyonnaise et mon diplôme en poche, je m’installe à Paris en 2012 pour réaliser un Master en événementiel à l’INSEEC.
À une époque (déjà) complexe pour les jeunes diplômés, je démarre en tant que freelance dans des agences 360 et évènementielles. Ces deux années forgent mon autonomie et me permettent de développer des compétences diverses.
En 2015, j’intègre MKTG, agence d’activation du groupe DENTSU en tant que Responsable de clientèle pendant 3 ans. Durant cette expérience, j’ai eu la chance de travailler sur des clients variés : ABInbev (Leffe, Corona, Hoegaarden), BMW Motorrad, Santé Publique France, Lesieur ou encore Le Parfait… J’ai ensuite ressenti le besoin de travailler dans une agence de taille plus modeste, ce qui m’a menée chez Matador, une agence 360 dédiée aux lieux et à l’immobilier. Après une année au sein de cette agence, je me suis remise à mon compte depuis 2 ans. Je suis principalement interrogée pour des missions longues de renfort en gestion de projet 360, mais également pour des réponses à des appels d’offre. Je viens de déménager à Bordeaux et je suis à la recherche d’un poste fixe ou en freelance en communication globale et évènementiel.
Qu’est-ce qui vous passionne dans la communication ?
J’aime conseiller et accompagner les marques à un moment clé de leur existence. Trouver la bonne idée et créer des expériences toujours plus pertinentes que les précédentes, sont de véritables moteurs pour notre métier. Les nouveaux challenges qu’imposent notre époque, obligent les professionnels de l’événementiel que nous sommes à faire exister les marques, à la fois en physique et en digital, auprès de leur communauté tout en valorisant les femmes et les hommes qui la font vivre.
Quel serait l’événement marquant de votre carrière de communicant ?
Il y en a plusieurs…Pour moi, qui ai beaucoup travaillé dans l’évènementiel, chaque événement est marquant car il s’agit d’un aboutissement suite à des mois de préparation : mélange de fierté, mais également d’imprévus et de rebondissements, chaque prod’ me fait progresser !
Plus récemment, et en tant que freelance, chaque gain à un appel d’offre est également un élément marquant : on se dit qu’on a bien compris le brief, qu’on a tapé dans le mille et qu’on a été meilleur que les autres. Les victoires sont essentielles (autant que les défaites) pour avancer dans une carrière.
Comment envisagez-vous l’avenir des métiers de la communication
C’est difficile à dire car ces dernières années nous ont réservé chacune leur lot de surprises.
Concernant le secteur évènementiel, je pense qu’indéniablement il a été bouleversé et a dû s’adapter à cause de la Covid-19. Cependant, nous avons besoin d’événements en physique et ceux-ci seront irremplaçables pour faire vivre des expériences tangibles aux consommateurs (ce n’est que mon point de vue).
Toutefois, nous avons beaucoup appris de ces dernières années : les événements hybrides mélangeant physique et digital sont clairement la réponse à de nombreuses contraintes mais également le moyen de faire découvrir de nouvelles choses aux différents publics.
D’un point de vue plus global – et cette crise nous aura également permis de s’en rendre compte – les stratégies proposées aux clients doivent être de plus en plus complémentaires et le social media n’est plus une option, il est le canal de communication qui permet d’avoir des datas et de toucher les consommateurs au plus juste.
Propos recueillis par Emilie Sadeyen