Après avoir exploré les territoires parisiens et bretons, Maguelonne Leroy est de retour dans la région bordelaise pour en déceler le potentiel médiatique. Particulièrement tournée vers le conseil client et l’agroalimentaire, elle compte bien contribuer au maintien et au développement de l’attractivité du territoire grâce à ses talents de communicante.
Racontez-nous votre parcours…
Après des études littéraires et de communication, je me suis tout naturellement orientée vers le métier des relations presse, que j’ai découvert lors de stages dans deux agences parisiennes : Thomas Marko et Associés, Image 7. Forte d’une expérience de deux années chez Ohwood à conseiller des entreprises (des start-ups, mais aussi des grands groupes) sur leur communication et leur stratégie de médiatisation, j’ai ensuite pris mon envol en 2019 vers les terres bretonnes, à Rennes plus précisément. J’ai atterri dans une agence spécialisée en relations presse, aux côtés de Laurence Nicolas, communicante installée depuis toujours sur le territoire et ayant une connaissance fine des médias bretons et de l’écosystème. Aux côtés d’entreprises bretonnes comme la Banque Populaire Grand Ouest, la cidrerie Kerisac, les maraîchers Prince de Bretagne ou encore la marque Quinoa d’Anjou, j’ai passé deux années à contribuer à la médiatisation de ces derniers, que ce soit dans la presse grand public, spécialisée ou régionale.
Depuis septembre 2021, je n’ai pas changé de cœur de métier, mais bien de partenaire, puisque désormais, je côtoie les journalistes bordelais et de la région au sein de l’agence Cter&co, dirigée par la présidente de l’APACOM, en tant que consultante média. Je ne le cache pas : j’ai un petit penchant pour les sujets agroalimentaires. Je trouve passionnant de participer à l’image et donc à l’attractivité des PME du territoire !
Qu’est-ce qui vous passionne dans la com’ ?
Le conseil client ! Argumenter, démontrer à son client que si on n’angle pas le communiqué de presse de cette manière, le journaliste ne sera pas convaincu de reprendre l’information. Mais que si on lui fait passer les messages qu’il (le journaliste) attend – enfin que son lecteur attend, on peut être sûr de la belle mise en avant dans les colonnes de Sud Ouest ou sur les ondes de France Bleu Gironde. Déceler le potentiel médiatique des acteurs qu’on accompagne : c’est tout l’art de notre métier.
Quel serait l’événement / l’élément marquant dans votre carrière de communicant ?
Trouver un emploi dans la communication dans ma ville d’origine. Après une expérience parisienne puis rennaise dans les relations presse : vive le retour aux sources !
Comment envisagez-vous l’avenir des métiers de la communication / de votre métier ?
Très sereinement. La presse papier ne disparaîtra jamais même si le numérique a bouleversé le secteur des médias. Les journalistes continueront toujours d’écrire sur les acteurs de l’écosystème local et les lecteurs continueront toujours de feuilleter avec engouement les pages de la presse régionale. Un moyen de justement soutenir notre métier ? S’abonner aux publications papier des médias de notre écosystème… On ne le dira pas assez.