Aujourd’hui nous souhaitons la bienvenue à Lisa Wyler, consultante en relations médias et influence. Elle nous raconte ses expériences professionnelles enrichissantes qui lui ont permis de devenir indépendante, il y a tout juste un an.
Quel est votre parcours ?
J’ai commencé mon parcours chez Total en communication interne avant de d’intégrer le service de presse du groupe au moment où Christophe de Margerie a pris les rênes de l’entreprise. C’était une période passionnante où Total a fait sa révolution en matière de relations presse. J’ai ensuite rejoint la LICRA (Ligue internationale contre le Racisme et l’antisémitisme) en tant que responsable communication et RP. J’ai quitté ce poste pour m’installer à Bordeaux mais j’y suis restée une militante active. J’ai ensuite rejoint l’agence STJOHN’S en tant que Directrice des relations médias et de l’influence pendant 5 ans, une expérience très enrichissante auprès de beaux annonceurs dans une agence exigeante et pointue. Début 2018, je me suis installée en tant que consultante indépendante en relations médias et influence.
Quels sont vos projets de communication ?
Ils sont assez nombreux, j’ai la chance d’accompagner des agences et des annonceurs dont l’activité se développe de manière vraiment intéressante, parmi lesquels plusieurs femmes entrepreneuses dans le numérique notamment, dont l’énergie et le parcours sont très inspirants. Je pense à Stéphanie Laporte, Shirley Jagle, mais aussi Marianne Olivier, pour lesquelles la rentrée va être passionnante à suivre. J’accompagne aussi des entreprises dans toute la France, qui auront également une actualité assez chargée en septembre. Je dirai donc définitivement la rentrée. A noter également le mois d’octobre, car ce sera le moment de réunir les professionnels des RP que nous essayons de fédérer avec Sandra Messibah.
Quelle est votre règle d’or en communication ?
Le sur-mesure! Avec les journalistes, les influenceurs, comme avec mes clients. Nous vivons à une époque où les algorithmes et l’automatisation ont le potentiel de nous faciliter la vie autant que celui de déshumaniser nos relations. Une des conditions pour réussir dans les relations médias aujourd’hui, c’est évidemment de se distinguer, mais surtout d’être au plus près des besoins des journalistes et des influenceurs. Pour cela, rien ne remplace un échange direct. Le sur-mesure, c’est vraiment ce qui fait la différence dans la relation.
Propos recueillis par Andréa Glondu/Emilie Féret