Véritable architecte de la communication, Henri-Pierre Godey possède un parcours chargé en expérience. Et l’histoire se poursuit de plus belle ! Il se remémore son parcours et les instants marquants de sa carrière…
Racontez-nous votre parcours…
Fraichement diplômé d’un M2 en histoire contemporaine à Paris IV Sorbonne, c’est en septembre 2008 que je débute ma carrière au Ministère de la Culture et de la communication, tout d’abord comme chargé de mission pour le cinquantenaire du Ministère puis en tant que chargé de communication au sein du service presse et relations publiques de la DICOM rattaché au cabinet du Ministre. Cette première expérience au sein d’une excellente équipe, fut réellement fondatrice sur le plan professionnel. En 2013, après 5 belles années rue de Valois, je rejoins l’Institut français, pour coordonner la communication des Saisons culturelles. S’ouvre une période très enrichissante au cours de laquelle j’ai la chance de travailler avec de nombreux partenaires étrangers (Sud-africains, coréens, colombiens ou encore roumains) afin de promouvoir l’ingénierie culturelle française et de faire rayonner les cultures étrangères sur le territoire national. Après 8 Saisons culturelles en 6 ans, il est temps pour moi d’explorer le monde des musées, et c’est ainsi que je rejoins le Muséum national d’histoire naturelle comme chef du service communication du Musée de l’Homme à Trocadéro.
En 2021, au lendemain de la crise sanitaire, un changement de vie et un nouveau challenge s’imposent. C’est dans cette optique que je prends la tête du service communication de l’Ecole nationale de la magistrature.
Qu’est-ce qui vous passionne dans la com’ ?
Il y a deux choses qui me passionnent dans mon métier.
Premièrement le contact humain indispensable à tout communiquant, la création de liens, le désir de convaincre l’envie de rendre les choses compréhensibles.
Pour y parvenir, sur le plan plus technique, ce qui me passionne c’est également le travail de construction, de préparation, d’architecture des projets. De l’élaboration des concepts, à la finition des derniers détails en passant par la rédaction d’un cahier des charges ou l’établissement d’un budget détaillé. J’ai coutume de dire que si un projet est parfaitement structuré et calibré (avec méthode, anticipation et précision) au moment de la livraison ou de la réalisation, la « partition » doit pouvoir se jouer toute seule.
Quel serait l’évènement / l’élément marquant dans votre carrière de communicant ?
L’un des événements le plus marquant est probablement l’ouverture le 23 juin 2017 de l’Année France-Colombie. La journée fut particulièrement riche et symbolique car après une conférence du Président Colombien Juan Manuel Santos à l’Unesco sur le processus de paix, nous avons inauguré la Saison par un sublime concert binational entre les jeunes de l’orchestre Demos et l’orchestre jovenes de colombia. Ce même jour, les FARC signaient avec le gouvernement, un accord pour déposer les armes…
Comment envisagez-vous l’avenir des métiers de la communication / de votre métier ?
Pour moi nos métiers sont par essence liés au principe de l’évolution. Le mouvement, la curiosité, l’adaptation sont des impérieuses nécessités pour les professionnels de la communication. Dans le domaine public, ce positionnement est d’autant plus important que la structuration des services et la nature de nos organisations ne facilitent pas toujours l’agilité et le changement. L’avenir de nos métiers est donc lié à l’évolution des usages notamment dans le domaine du numérique.
