Aujourd’hui, nous allons à la rencontre de Edem Ntsukpui. Jeune adhérent à l’APACOM, il nous a rejoints en novembre dernier. Zoom sur son parcours et sa vision de la communication.
Racontez-nous votre parcours ?
J’ai un parcours assez atypique. En effet, j’ai fait des études de philosophie au Togo et j’y ai travaillé en tant qu’assistant de rédaction au journal Sika’a où j’ai pu réaliser de nombreux articles et interviews. En parallèle, j’occupais le poste d’assistant éditorial aux Éditions Awoudy. Ces deux expériences, ajoutées à la pratique régulière du slam, m’ont mis en rapport avec le monde de la communication. C’est en arrivant en France que j’ai décidé de reprendre mes études et d’intégrer un BTS communication.
Je suis actuellement en charge de la communication dans deux structures différentes : l’association culturelle MC2a, qui a pour but de favoriser l’échange entre artistes de Bordeaux et d’Afrique, et l’agence de conseil en communication Rhizcom, où j’évolue sur des missions en rapport avec le digital. Ces deux contrats, aux missions variées, se complètent parfaitement.
Qu’est-ce qui vous passionne dans la com’ ?
La communication est au cœur de tous les projets. Un projet peut être bien réfléchi, bien ficelé, mais sans une communication efficace autour, ce sera un flop ! Ce qui me passionne dans la communication, c’est le fait de se retrouver au cœur d’un projet, quelle que soit sa taille, et de contribuer par son métier à sa réussite.
Quel serait l’élément marquant dans votre carrière de communicant ?
Malheureusement, ce qui m’a le plus marqué est ma difficulté à trouver une alternance. Mes recherches ont duré plus d’un an et cela a été une période très difficile. Je suis aujourd’hui très heureux de faire partie de l’agence Rhizcom et de l’association MC2a, et de m’épanouir dans mes missions. Cette double casquette marque ma carrière et c’est une vraie fierté de pouvoir mener mes deux activités de front.
Comment envisagez-vous l’avenir des métiers de la communication ?
Je suis très confiant sur l’avenir de la communication car c’est un secteur en constante évolution et je sais que nous serons capables de nous adapter.
Propos recueillis par Emma Laouénan