TOUR D’HORIZON DES NOUVEAUX ADHÉRENTS : AURELIE CRESPO

Publié le par chez APACOM. Modifié le

Après une carrière en agences parisiennes (BETC, TBWA, Ogilvy) sur des marques iconiques, Aurélie a pris un virage vers l’impact : Bordeaux Métropole, Domofrance, et aujourd’hui le conseil en stratégie de marque et d’engagement. Passionnée par l’humain et la création de dialogue, elle accompagne entreprises et associations pour donner du sens à la communication et recréer du lien dans un monde en mutation.

Racontez-nous votre parcours…

Photo : Ema Martins

Ah, la communication et moi, c’est une longue histoire… Tout a commencé dans les agences parisiennes où j’ai affûté ma plume et affiné mon œil. BETC m’a enseigné l’excellence créative sur des marques iconiques (Bouygues Télécom, Côte d’Or, Carte Noire…). Chez TBWA, j’ai appris à orchestrer des productions ambitieuses, notamment pour Nissan Europe. Puis, Ogilvy Paris m’a plongée dans la puissance des campagnes multicanales et pointues stratégiquement avec Allianz, Interbev, Vittel, Dove Hair WW…

Mais mes racines – un beau mélange d’Auvergne et de Limousin – m’ont toujours rappelée à l’essentiel : l’humain, le collectif, le concret. Alors, ces dernières années, j’ai pris un virage : Bordeaux Métropole pour l’attractivité économique, Domofrance pour piloter la RSE, le marketing et la communication… Aujourd’hui, à mon compte, j’accompagne marques, agences, start-ups, institutions et associations sur des enjeux de marque et d’impact. Et entre deux missions, je transmets mon expérience à l’EFAP, histoire de mieux comprendre cette fascinante génération Z !

 

 

Qu’est-ce qui vous passionne dans la communication ?

L’humain. Ses complexités, ses paradoxes, ses fragilités. La communication n’est pas juste une affaire de messages bien tournés, c’est un reflet de notre société, un miroir (déformant parfois) de nos valeurs et de nos évolutions. Nous, communicants, avons un vrai pouvoir : celui de faire bouger les lignes. Ouvrir des espaces de dialogue, créer du lien, interpeller sans asséner… Parce qu’au fond, communiquer, c’est essayer de se comprendre. Et dans un monde où tout le monde parle (parfois trop), redonner du sens à la conversation, c’est essentiel.

Quel serait l’évènement / l’élément marquant dans votre carrière de communicante ?

Difficile d’en choisir un seul, car ce qui me marque profondément, c’est la diversité des projets que j’accompagne. Mon engagement pour le lien social a pris différentes formes : travailler sur l’impact au sein de grandes structures, mais aussi aider les petites entreprises à raconter leur histoire.

À Bordeaux, j’ai la chance de collaborer avec des start-ups et des initiatives qui placent l’impact au cœur de leur ADN. Comme GEEV, cette application qui facilite le don entre particuliers et encourage un mode de consommation plus solidaire. Ou encore Fermes En ViE (FEVE), qui aide à installer de nouvelles générations d’agriculteurs engagés dans l’agroécologie. Ramdam Social, qui favorise l’innovation sociale, en est un autre bel exemple. Ce sont des projets qui réinventent notre manière de consommer, de travailler, de vivre ensemble… et ça, ça me passionne. Parce qu’au final, communiquer, c’est aussi donner une voix à ceux qui veulent changer les choses.

Comment envisagez-vous l’avenir des métiers de la communication / de votre métier ?

Nous sommes à un tournant. Pas seulement parce que les tendances évoluent, mais parce que le monde vacille. Crise économique, urgence climatique, tensions politiques, sociales, enjeux géostratégiques complexes… Tout cela bouscule nos repères et nos façons de fonctionner.

Dans ce contexte, la communication ne peut plus être un simple habillage, un vernis séduisant. Elle doit aider à comprendre, à fédérer, à donner du sens. Plus que jamais, elle doit être un outil d’adhésion et de mobilisation, capable de recréer du lien dans des sociétés fragmentées. Faire ensemble, faire société, ça ne coule plus de source : il faut le raconter, l’incarner, le rendre désirable pour montrer que c’est toujours une voie possible.

L’enjeu n’est donc plus seulement d’attirer l’attention, mais d’ouvrir des espaces de conversation. De créer des dialogues où l’on ne cherche pas forcément à être d’accord, mais à avancer ensemble. C’est une révolution dans notre métier : il ne s’agit plus juste de diffuser un message, mais de construire du sens avec ceux à qui l’on s’adresse.

C’est exigeant. Mais c’est aussi passionnant. Et franchement, si la communication peut contribuer – même un peu – à nous faire mieux nous comprendre dans ce monde chaotique, ça donne une vraie raison de se lever le matin.

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