Nous souhaitons la bienvenue à Adrien Sanchez Infante, fondateur du collectif S comme studio et de Yearning Music.
Racontez-nous votre parcours…
Jeune curieux natif du Bassin d’Arcachon, je m’investis depuis mon adolescence dans de nombreuses missions dans le milieu du sport et du journalisme local. En parallèle d’un cursus universitaire dans l’information et la communication, j’ouvre ma première entreprise à 18 ans dans la réalisation de contenus photographiques, vidéos et rédactionnels. Mais c’est dans le secteur public que j’évolue dès 2013 en tant que référent numérique dans une commune de plus de 25 000 habitants. A côté de cela, je met à profit mes compétences digitales dans de nombreuses associations néo-aquitaines, dans le milieu de la musique. En 2018, avec une expérience et des compétences plus solides, je décide de lancer non pas une mais deux structures : S comme studio – collectif de freelances de la communication et du numérique sur le Bassin d’Arcachon ainsi que Yearning Music, label de musique 360° ayant pour cible les artistes émergents et développant des pratiques culturelles responsables. Notre collectif réunit plus de 10 freelances et accompagne différentes structures et collectivités de Nouvelle-Aquitaine dans la réflexion stratégique et le développement de leurs actions de communication. Notre label de musique accompagne lui aussi plusieurs dizaines d’artistes et comptabilise de nombreuses sorties musicales et concerts. Ces projets et cette dynamique collective nous ont permis de développer la plateforme locale et équitable du Bassin d’Arcachon Tous Bassin (www.tousbassin.fr) ou encore l’éco-concept live music néo-aquitaine SOLAIRES ( https://bit.ly/SessionsSolaires).
Qu’est ce qui vous passionne dans la communication ?
Cette puissance des mots, des actions, des créations pour atteindre des objectifs, cette facilité à créer des connexions avec autrui, ce plaisir d’aider et de résoudre des problèmes d’acteurs très différents… voilà quelques exemples de valeurs qui m’animent et me passionnent dans la communication. Le fondement même de l’action de communication qui est de pouvoir transmettre un message, éveillant la relation de quelqu’un avec une à plusieurs personnes, c’est ce qui me plaît !
Quel est l’événement marquant dans votre carrière de communicant?
2018 et le lancement du collectif S comme studio. Au lieu de miser sur ma carrière personnelle, je décide d’effacer mon nom et tout axer autour de la force d’un collectif. Pari gagnant, il nous porte aujourd’hui vers de belles rencontres et réalisations. Nous avons ainsi traversé la crise sanitaire dans la créativité et l’action.
Comment envisagez-vous l’avenir des métiers de la communication ?
Pour l’avenir, je vois des profils multi-compétents, capables de s’adapter tant en digital qu’en physique. Des pratiques « phygitales » démocratisées à grande échelle par besoin de rester connectés à l’humain et quelque chose de palpable. Je perçois aussi un besoin insoupçonné pour la génération Z et les suivantes : un énorme besoin de former, informer et initier aux outils. Le sentiment du « ils sont nés avec » et la pandémie mondiale chamboulent les usages et l’enseignement, nous en percevrons les conséquences dans les 5 ans à venir. Un des grands challenges pour les professionnels de la communication et nos métiers sera basé autour de la créativité et un grand combat face à la désinformation généralisée.
Propos recueillis par Emilie Sadeyen