Aujourd’hui nous vous présentons Michèle Walter-Canalès, Chargée de mission communication presse à la Mairie de Bordeaux, qui revient avec nous sur son parcours et les raisons de sa candidature. En effet, à l’occasion de l’Assemblée Générale annuelle de l’APACOM, programmée le jeudi 29 janvier 2015, les adhérents seront amenés à voter afin d’élire de nouveaux administrateurs, futurs animateurs de la vie de notre association.
Votre « Bio-Express » : présentez-vous en 5 lignes, votre cursus et vos fonctions actuelles.
Née à Paris, j’y ai fait mes premiers pas professionnels dans la communication d’entreprise et le volley ball (au PUC, pour les connaisseurs). C’est pour le volley que je suis venue à Bordeaux en 1989 et grâce à la com que j’y suis restée. Entre temps, 25 ans de com ont passé, du local à l’international, dont 10 dans le privé à l’agence Passerelles, puis 2 ans de conseil indépendant avant de rejoindre la mairie de Bordeaux en 2002 comme chargée de mission communication & presse. Du privé au public, ça fait un petit choc culturel mais quand on s’appelle Walter Canales, on a l’habitude…Après 6 ans au service de presse et 2 ans de rp auprès du maire, j’ai rejoint l’équipe de la direction de la communication en 2010 où je travaille comme en agence intégrée, du conseil en amont jusqu’à la mise en œuvre. C’est varié, stimulant, et j’espère, utile.
Vous candidatez au poste d’administrateur/trice au sein de l’Apacom. Quelles sont les raisons de cet engagement ?
Très franchement, c’est parce qu’on m’a proposé d’être candidate ; j’ai dit oui tout de suite car je suis membre de l’Apacom depuis sa création et qu’il était temps que je m’engage plus pour mon asso. En fait, je m’implique à ma façon en recevant régulièrement des jeunes qui s’intéressent à nos métiers ou des professionnels en recherche d’emploi. A l’Apacom, j’ai rencontré des professionnels sérieux sans trop se prendre au sérieux, constructifs, avec une vraie envie de partager et faire avancer les choses. Bref, un esprit d’équipe auquel je suis particulièrement attachée. Et puis, il paraît qu’il faut faire confiance à ceux qui vous font confiance alors…
Votre « actu » dans la communication ?
Dans la mesure où l’une des principales missions du service public est d’informer les citoyens et favoriser les rencontres, il y a toujours des actions à accompagner en communication. Parallèlement au forum de la petite enfance, je prépare la journée internationale des femmes du 8 mars. Comme c’est un dimanche en 2015, nous avons décidé de la prolonger en organisant un événement de 2 jours les 5 et 6 mars, baptisé « Les Sociétales, Parole aux femmes », pour parler reconversion professionnelle, rapport au temps, représentation dans le sport, la vie associative, etc. Tout cela pour nourrir le débat avec les hommes bien sûr, et aspirer ensemble à une société plus équilibrée demain.
Quels sont les projets développés par l’APACOM pour lesquels vous apporterez votre contribution ? Avez-vous des idées complémentaires que vous aimeriez mettre en œuvre ?
Les projets de l’Apacom sont multiples et je vais tenter d’apporter ma contribution là où mon expérience est la plus utile. De l’énergie, du temps, des contacts, des idées : tout ce dont on a besoin pour faire vivre l’association. Cela m’intéresse particulièrement de valoriser nos métiers, rappeler leur utilité, bâtir de nouveaux partenariats etc. Et puis, ce qui m’amuse, c’est aussi d’imaginer des choses qu’on a pas encore faites, chercher des idées qui coûtent le moins possible et qui apportent beaucoup.
Concernant votre métier de communicant, quelles grandes évolutions, quels changements nous impactent ou vont nous impacter ?
Avec la formidable puissance des nouveaux outils, le grand changement, c’est notre rapport au temps, notamment d’accès à l’info, qui est bouleversé et nous impose de lâcher prise. Il tient à nous de préserver le temps de la réflexion, proposer une vision des choses, défendre des valeurs, etc. Dans nos métiers, la convergence entre réseau numérique et réseau humain est l’une des clés. Lors de la dernière semaine digitale, l’une des intervenantes a rappelé que « celui ou celle qui sait trouver l’info et a le goût du partage, a tout pour réussir« . Du bon sens.
Propos recueillis par Cyrielle Torpe