Aujourd’hui nous vous présentons Emelie Gooding, Responsable Communication et Partenariats au Musée des Arts Décoratifs et du Design de Bordeaux, qui revient avec nous sur son parcours et les raisons de sa candidature. En effet, à l’occasion de l’Assemblée Générale annuelle de l’APACOM, programmée le jeudi 29 janvier 2015, les adhérents seront amenés à voter afin d’élire de nouveaux administrateurs, futurs animateurs de la vie de notre association.
Votre « Bio-Express » : présentez-vous en 5 lignes, votre cursus et vos fonctions actuelles.
Diplômée en danse, musique et munie d’un master en Management de projets culturels, je prends la voie de la communication dans une agence de relations presse à Paris. J’ai ensuite la joie de participer à l’inauguration d’une institution d’envergure internationale, la cité de l’architecture et du patrimoine en 2007. Je prends ensuite durant trois ans les fonctions de responsable communication et partenariats de la FIAC (Foire Internationale d’Art Contemporain). Originaire de Bordeaux, je quitte Paris et travaille durant trois années en tant que free-lance pour divers projets culturels (galeries, artistes, événements). Depuis janvier 2015, j’ai intégré le musée des Arts décoratifs et du Design de Bordeaux en tant que responsable communication & partenariats.
Vous candidatez au poste d’administrateur/trice au sein de l’Apacom. Quelles sont les raisons de cet engagement ?
Mon adhésion à l’APACOM en 2012 a été très naturelle, je partage les préoccupations Métier de l’association. Cela m’a permis de mettre en lumière des spécificités de mon domaine qu’est la culture avec par exemple la conférence sur le mécénat culturel ou en proposant les visites d’exposition. Après avoir contribué à la création de la commission Com’ & culture, participé à l’APACOM Show depuis sa création et coordonné la nuit des Réseaux 2014, je marque un engagement supplémentaire envers l’association, mon métier et mon territoire en candidatant au CA. J’espère pouvoir apporter des idées et mettre à profit mon énergie au sein de l’association.
Votre « actu » dans la communication ?
Je viens de prendre les fonctions de responsable communication et partenariats au sein du musée des arts décoratifs de Bordeaux. Ce lieu que je connaissais bien est une institution en pleine mutation : il s’agrandit et développe une collection de design. Il sera d’ailleurs le premier en France à porter le nom de Musée de Design. Il y a donc un accompagnement en communication passionnant à mettre en place. Je compte bien apporter toutes mes connaissances et compétences pour ce lieu historique de la ville et cher au coeur des bordelais. Egalement, je co-rédige actuellement un guide de communication à destination des entrepreneurs avec Agnès Buys Mauléon, rencontrée grâce à l’APACOM. Enfin, je continue d’alimenter mon blog que je partage avec Fabienne Félix, la collection des curieuses.
Quels sont les projets développés par l’APACOM pour lesquels vous apporterez votre contribution ? Avez-vous des idées complémentaires que vous aimeriez mettre en œuvre ?
Je suis très investie au même titre que mes collègues au sein de la commission Com & Culture avec un calendrier fourni pour faire bénéficier aux adhérents de l’association des atouts que peut offrir le secteur culturel : rencontre, évasion et enrichissement mutuel. Il pourrait être intéressant de proposer une commission destinée uniquement aux relations presse de l’association dont les actions méritent largement d’être connues.
Concernant votre métier de communicant, quelles grandes évolutions, quels changements nous impactent ou vont nous impacter ?
Les changements sont déjà en cours. Le numérique intègre notre quotidien. Je suis cela de très près même si des fois cela me donne le vertige tant les possibilités sont immenses et certaines complètement inconnues. Egalement, notre corps de métier a pris conscience de sa part de responsabilité envers l’environnement. Il nous reste cependant à approfondir nos efforts et mener de campagnes plus fréquentes de sensibilisation concernant l’économie d’énergie ou de matières premières par exemple. Enfin, je crois que la mutation la plus profonde est celle des comportements qui glissent vers la participation collective. Les associations régionales dont l’APACOM indiquent une vraie tendance au don de soi pour l’avancée collective. Je suis heureuse de ce pied de nez à l’individualisme ambiant.
Propos recueillis par Cyrielle Torpe