Aujourd’hui nous vous présentons Marie Dubois, directrice de la communication du groupe Fayat, qui revient avec nous sur son parcours et les raisons de sa candidature. En effet, à l’occasion de l’Assemblée Générale annuelle de l’APACOM, programmée le jeudi 29 janvier 2015, les adhérents seront amenés à voter afin d’élire de nouveaux administrateurs, futurs animateurs de la vie de notre association.
Votre « Bio-Express » : présentez-vous en 5 lignes, votre cursus et vos fonctions actuelles.
La communication, je suis tombée dedans quand j’étais petite… Après une maîtrise Information et Communication à Lille , je travaille depuis plus de 20 ans en communication interne, relations extérieures, marketing… avec un parcours évolutif au sein de grands groupes (Microsoft, Bouygues pour les expériences les plus significatives). Depuis 5 ans à Bordeaux , j’ai rejoint le Groupe Fayat, 1er groupe indépendant de construction en France, en tant que directrice communication Groupe. J’ai pour mission de développer la notoriété et l’image de ce groupe discret et très décentralisé (présent dans le monde entier à travers 120 filiales).
Vous candidatez au poste d’administrateur/trice au sein de l’Apacom. Quelles sont les raisons de cet engagement ?
L’APACOM a été un moteur de mon intégration lors de mon arrivée à Bordeaux. J’y ai beaucoup reçu, que ce soit en termes de réseaux, de connexions professionnelles (puisque j’ai trouvé grâce à l’APACOM mon premier poste à Bordeaux), et même d’amitié. C’est pourquoi, en retour, j’essaie de donner de mon temps à travers ma participation au sein du conseil d’administration et de plusieurs commissions (Club des Dircoms, Outils de communication, Observatoire).
Votre « actu » dans la communication ?
Il va falloir cette année être un peu magicienne, mais tous les communicants connaissent ce défi : maintenir un niveau de visibilité et promouvoir nos actions en pleine période économique difficile, donc avec peu de budget et une certaine réserve. Heureusement, nous allons avoir chez Fayat un beau moment de communication avec l’inauguration en mai du nouveau Stade de Bordeaux, que nous avons construit et allons gérer 30 ans avec Vinci.
Quels sont les projets développés par l’APACOM pour lesquels vous apporterez votre contribution ? Avez-vous des idées complémentaires que vous aimeriez mettre en œuvre ?
Le Club des Dircoms va se réinventer cette année. Avec les autres membres de la commission, nous réfléchissons à l’ouvrir, à organiser des réunions communes avec le Club Agences avec qui nous avons signé en septembre une charte de bonnes pratiques, ou encore avec l’association de Marketing 2AM. Il faut que les responsables communication en entreprise ou collectivité continuent à trouver dans ces rencontres des occasions de partager leurs bonnes pratiques.
Concernant votre métier de communicant, quelles grandes évolutions, quels changements nous impactent ou vont nous impacter ?
Je n’ai jamais été convaincue par l’idée de révolution de la fonction via l’évolution des techniques. Pour moi, le fond de notre métier reste le même et nous avons juste à nous adapter aux nouveaux outils, ce qui est tout de même la moindre des choses pour des communicants ! En revanche, le contexte économique est pour moi un vrai enjeu. D’une part, nous devons convaincre nos dirigeants que ce n’est surtout pas dans les périodes difficiles qu’il faut arrêter de communiquer. Et en même temps nous devons être force de proposition pour apporter des idées efficaces et raisonnables.
Propos recueillis par Cyrielle Torpe