Après la Nuit de la Com’ en juillet, le Marché des Douves a accueilli les 25 et 26 août, l’Université de la Communication pour le Développement Durable.
A quelques semaines de la COP21 qui aura lieu à Paris en 2015, le but de ces deux jours était de trouver des éléments de mise en action à grande échelle ; de comprendre l’importance de l’événementiel, du digital, de la communication en général dans le secteur de l’écologie. Comment donner envie, redonner de l’espoir à une société qui, bien que consciente des enjeux écologiques, est submergée par l’information et ne sait plus vraiment comment se positionner par rapport au développement durable ? Comment travailler à bâtir un modèle positif de société pour tous ?
En clair, comment réussir à construire un nouveau développement durable basé aussi sur les bienfaits de la société ?
L’UECDD, une université d’été sur deux jours.
La journée du 25 a réuni une centaine de personnes, toutes engagées dans le développement durable et le climat. Qu’elles soient spécialistes de la communication, représentantes du monde de l’entreprise, de la recherche, des collectivités locales … Elles étaient toutes là pour partager leurs expériences, leurs visions et échanger ensemble sur le sujet.
Cette première journée a été organisée en 5 ateliers, un grand fab’lab, reprenant les 5 grandes thématiques de l’événement :
Qu’est ce qui nous rassemble ? Les préalables au monde d’après.
Quels référentiels ? Les lexiques du monde d’avant et d’après.
Quelle(s) utopie(s) concrète(s) dans un monde interconnecté ? Voyage dans le monde d’après.
Avec qui construire ?
Quelle gouvernance territoriale ?
Divisés par groupe, les participants sont partis de l’île de Peter Pan pour catégoriser les acteurs du développement durable. D’un côté les nuisibles, les pirates et de l’autre, les inventifs, les « gentils ».
Au fur et à mesure des ateliers, plusieurs mots sont ressortis de cet après-midi : fraternité, rire, amour, intégrité, simplicité, interdépendance, écologie, responsabilité partagée, qui représentent les valeurs du nouveau développement durable.
Si jamais, vous n’arrivez pas à les retenir, sachez qu’ils forment un acronyme : « FRAISIER »
A la fin de cette première journée, une soirée ouverte à tous a eu lieu sur le thème de « L’art dans la COP21 » autour de projets artistiques engagés.
La journée du 26 était ouverte à tous. Le matin plusieurs tables rondes avaient été organisées : » L’événement pour accélérer la collaboration multi-acteurs ? », « La COP21 sur internet… de l’effet « like » sur les réseaux sociaux à la mobilisation ? » et enfin « Concertation et COP21 ».
Sur chaque table ronde, plusieurs intervenants différents ont été amenés à prendre la parole sur un des trois thèmes donnés.
L’événement comme source de mobilisation ? Internet, oui, mais pas uniquement pour signer des pétitions, le rôle des citoyens dans la COP21… Autant d’interrogations qui nous ont amenés à échanger par la suite. Tout d’abord, lors de questions-réponses, puis lors des pauses et du repas qui ont suivi.
Enfin, l’après-midi était consacré à un récapitulatif des ateliers de la veille, suivi d’un échange d’interventions diverses sur le thème du développement durable.
Au cours de ces deux jours, nous avons pu comprendre que notre société, bien que fortement touchée par l’écologie, en règle générale reste en retrait lorsqu’il est question d’agir. Dans les pays en cours de développement, les citoyens pensent eux que vivre de manière à préserver au maximum la planète, apporterait un meilleur style de vie aux habitants. Ils espèrent pour la grande majorité des infrastructures veillant à respecter la nature.
Mais le bilan final de cette université d’été de la communication pour le développement durable reste tout de même un sentiment d’optimisme quant à l’avenir de notre planète.
Internet est là pour nous informer des problèmes liés à l’écologie, à nous maintenant, citoyens, de faire changer les choses, ensemble.
Edwina Carriere