Last but not least ! Frédéric Duprat, Directeur de la communication du Conseil départemental de Gironde, présente sa candidature au poste d’administrateur du CA de l’APACOM.
Présentez-vous en quelques lignes : votre parcours et vos fonctions actuelles
Âgé de 47 ans, je suis en poste depuis bientôt trois ans. Auparavant je pilotais le projet des Maisons de Services aux Publics au sein du Groupe La Poste. Mon parcours se situe essentiellement au sein de l’entreprise : journaliste au début et puis très vite communicant au sein du Groupe La Poste à différents postes en région et au national (près de 20 ans Responsable adjoint du service de presse, puis Responsable de la communication institutionnelle). J’ai fait une première incursion dans les collectivités locales au sein de la Communauté urbaine de Bordeaux (désormais Bordeaux Métropole) comme conseiller communication du Président de cette institution pendant trois ans et, après un retour à La Poste sur la Mission des Maisons de Services aux Publics, j’ai fait le choix de revenir à la communication, mon métier d’origine, en tant que Directeur de la communication.
Vous candidatez au poste d’administrateur au sein de l’Apacom. Quelles sont les raisons de cet engagement ?
L’APACOM a été un lieu d’apprentissage de la communication il y a près de 25 ans quand Jacqueline Roques m’accueillait alors dans cette association. En revenant à Bordeaux, j’ai naturellement retrouvé le chemin de l’APACOM avec beaucoup moins d’assiduité qu’auparavant. En devenant administrateur, je souhaite retrouver ce gout de l’échange et du partage entre communicants, qu’ils soient du public ou du privé, chez l’annonceur ou en agence. L’intelligence se cultive mieux à plusieurs que recroquevillé sur soi.
Quels sont les projets développés par l’APACOM (ou idées complémentaires) pour lesquels vous souhaitez apporter votre contribution ?
Les projets qui permettent de cultiver le sens de notre métier et plus particulièrement en ce qui me concerne autour de la communication publique, face au défi de la confiance perdue ou malmenée entre les citoyens et les Institutions, il me semblerait bien que l’APACOM contribue aux débats et échanges sur la responsabilité de la communication.
Comment voyez-vous l’avenir de votre métier de communicant ?
Le métier de communicant doit répondre à un double défi : celui de la digitalisation, de plus en plus présente dans nos savoirs faire et notre environnement, et celui de la proximité. Ce défi est immense car il nous ramène aux fondamentaux de la communication : concilier la technique et le récit. Les modes de langage évoluent, les outils mutent, le communicant essaie de sa place de retisser des liens. L’ambition est immense et passionnante.