Notre série de portraits des candidats au conseil d’administration de l’APACOM se poursuit, avec aujourd’hui Xavier Blandin.
Présentez-vous en quelques lignes : votre parcours et vos fonctions actuelles.
J’ai passé l’essentiel de ma carrière en agence de communication globale – DDB, Saatchi & Saatchi puis Young & Rubicam – sur des marques françaises et internationales, notamment de l’agro-alimentaire. Après la naissance de mon fils, il m’est apparu évident que l’avenir devait se construire en dehors de Paris, je me suis donc installé à Bordeaux où j’exerce depuis 2015 le métier de planneur stratégique en indépendant. J’accompagne des entreprises locales et nationales sur la définition des fondamentaux de leur marque. Je suis par ailleurs intervenant en écoles de marketing et de communication.
Vous candidatez au poste d’administrateur au sein de l’APACOM. Quelles sont les raisons de cet engagement ?
Depuis mon arrivée à Bordeaux, l’Apacom tient une place singulière dans ma vie.
Elle m’offre de belles rencontres, me révèle les talents de notre écosystème, me démontre la force du collectif, m’encourage à mieux penser le rôle de mon métier dans le tissu économique régional. Je suis naturellement déterminé, après 4 ans d’adhésion et une candidature malheureuse l’an dernier, à m’engager plus activement et à prendre part aux échanges au cœur de l’association.
Quels sont les projets développés par l’APACOM (ou idées complémentaires) pour lesquels vous souhaitez apporter votre contribution ?
Relancer les Trophées de la Com quand on ne peut plus célébrer IRL, intégrer les nouveaux adhérents quand on ne peut plus se réunir, fédérer quand l’isolat devient la règle, promouvoir notre capacité à faire rugir l’économie de la région… L‘année 2021 est pavée de défis pour notre association. Aider à les relever m’enthousiasme. Mais au-delà de ces dossiers brûlants pour son avenir à moyen terme, j’aimerais contribuer à inscrire encore davantage l’Apacom dans les débats qui animent notre secteur – transition écologique de la publicité, liberté d’expression, représentation de la femme, surconsommation sont, parmi d’autres, autant de sujets qui interrogent nos métiers et peuvent éclairer leur essentialité.
Comment voyez-vous l’avenir de votre métier de communicant ?
Nous, industrie de la communication, excellons dans le verbiage. Notre devoir est de passer à l’action. De s’engager à promouvoir la diversité, l’inclusion, l’égalité des hommes et des femmes. L’avenir de mon métier m’importe peu en dehors de ces valeurs. Les gens veulent du changement. Du vrai, du tangible. A nous de de l’initier. En matière de transformation sociétale, l’exemplarité s’impose.