Laëtitia Richez, candidate au conseil d’administration de l’APACOM, nous parle des raisons qui la poussent à se présenter.
Présentez-vous en quelques lignes : votre parcours et vos fonctions actuelles.
J’ai un parcours scolaire assez classique : Licence de langues (LEA) et Ecole de Commerce où je décroche un Bac+5 en Communication. Je commence ensuite comme assistante communication et marketing dans un service de 12 personnes pour la structure dans laquelle j’ai effectué mon stage de fin d’études, une entreprise du net qui grossit très vite et s’internationalise.
Après un licenciement économique, j’intègre quasi-immédiatement Immersion, expert en réalité virtuelle, réalité augmentée et solutions collaboratives. En poste depuis 2009, je suis aujourd’hui Directrice de la Communication pour cette PME aux grandes ambitions. Je mène à bien les missions de communication externe, le community management, les relations médias, les relations publics, mais aussi de communication interne et communication financière. Nous sommes maintenant une équipe de trois personnes pour relever les défis marketing et communication de nos différentes marques. J’avais eu l’opportunité d’expliquer mon métier et le secteur d’activité dans lequel j’évolue plus en détail dans cet article.
Vous candidatez au poste d’administratRICE au sein de l’APACOM. Quelles sont les raisons de cet engagement ?
Cela fera 10 ans cette année que je suis adhérente à l’APACOM. Nous, communicants, avons un métier de passion mais aussi de pression. Pour moi, l’APACOM, c’est à la fois l’opportunité de rencontrer mes pairs, d’échanger, de prendre du recul et une dose d’inspiration, mais aussi de relâcher la pression lors de moments conviviaux et de faire des rencontres enrichissantes.
J’ai toujours participé aux événements de l’association et notamment la Nuit de la Com’, le Club des Dircom, les matins de l’APACOM, et aussi le 18/20 et les ateliers web. Récemment, j’ai également contribué à mon petit niveau au crowdfunding de la campagne de sensibilisation #FaisRugirTaBoîte.
Dernièrement, je me suis beaucoup interrogée sur mon engagement. Je suis assez perfectionniste et je n’aime pas faire les choses à moitié. Aujourd’hui, j’ai très envie de m’engager davantage et de consacrer du temps, de l’énergie et des idées à notre association.
Quels sont les projets développés par l’APACOM (ou idées complémentaires) pour lesquels vous souhaitez apporter votre contribution ?
Je souhaite contribuer à l’APACOM dans son ensemble. Plus il y a de bonnes volontés, plus on peut aller loin ensemble et proposer des rendez-vous et des outils utiles à chacun d’entre nous, quel que soit le métier de communicant qu’on exerce.
Je pense pouvoir apporter ma contribution plus particulièrement au Club des DirCom. C’est une commission qui m’a apporté. Quand on occupe des fonctions de communication dans une entreprise, et d’autant plus si c’est une PME ou une ETI, on est souvent seul. Or, c’est un métier où il est important de confronter ses idées pour nourrir la réflexion. Communicant est aussi un métier qui évolue en permanence. Prendre le temps de partager avec ceux qui sont confrontés aux mêmes problématiques, acquérir de bonnes pratiques et s’inspirer nous permet finalement de gagner du temps au sein de notre entreprise, de grandir et de se renouveler.
Comment voyez-vous l’avenir de votre métier de communicantE ?
Selon moi, il y a deux axes prédominants. Le premier, c’est évidemment l’évolution et l’adaptabilité de nos métiers. Adaptabilité aux nouvelles technologies, aux nouvelles tendances. C’est un des métiers pour lequel nous sommes constamment obligés de s’informer et se former et ce n’est pas près de changer.
Le second, c’est la valorisation de nos métiers : la valorisation du métier de communicant au sein des organisations, son utilité et son rôle décisif. L’APACOM s’est d’ailleurs emparée du sujet. Parallèlement, je vous invite vivement à lire la tribune « La communication est-elle un vrai métier ? » de Frédéric Fougerat sur cette problématique. Vous avez forcément vécu une des situations qu’il relate.
Enfin, d’après moi, quels que soient les époques et le contexte, un communicant devra toujours savoir écouter, faire preuve de bon sens, de recul et de curiosité. Être un bon communicant, c’est certes détenir et savoir acquérir un ensemble de compétences indispensables, mais c’est aussi être doté d’un savoir-être particulier voire d’une intelligence émotionnelle.