Aujourd’hui, nous vous présentons Jeremy Abdilla, Community Manager pour le journal Objectif Aquitaine et chargé de communication pour l’association Emploi-Bordeaux.
1. Votre « Bio-Express »
J’ai effectué un BTS Communication des entreprises, une Licence Pro Métiers de la Publicité puis un Master Pro Communication des Organisations : des études supérieures 100% orientées communication. Des formations pratiques suivies dans l’optique d’acquérir rapidement de l’expérience.
2. Votre « actu » dans la communication ?
Je suis depuis plus d’un an chargé de communication de Emploi-Bordeaux : une association regroupant la Maison de l’Emploi et le PLIE de Bordeaux. J’ai également en charge, depuis près de 2 ans, d’animer les pages Facebook et Twitter du magazine Objectif Aquitaine.
J’occupe également le rôle de chargé de communication (sous régime auto-entrepreneur) pour le compte de la société de conseils et formation Axom.
Je cherche à diversifier mes activités pour varier mes connaissances …tout en gravitant autour de mon secteur de « prédilection » (la communication et l’information ; l’économie, l’emploi et l’entreprise ; le numérique, l’innovation la formation).
3. Votre coup de cœur » com’ » de l’année ?
La communication autour du Tedx Bordeaux 2012 (pour lequel j’étais bénévole en charge du suivi des lieux-relais). Cet évènement reflète parfaitement la symbiose d’une communauté : celle d’Aquinum (l’association des professionnels du numérique en Aquitaine). L’échange, l’entraide, la communication interne étaient permanents entre les membres de ce projet à long terme. Chaque bénévole a contribué à cette dynamique et cela s’est ressenti à l’extérieur : les retombées (blogs, réseaux sociaux, presse, etc.) furent nombreuses, positives et de qualité. Un sacré buzz sans avoir dépensé 1 seul euro d’achat d’espace ;-).
4. Comment vous projetez-vous dans l’avenir, quelle évolution pour votre métier ?
A l’heure actuelle, je vois surtout deux écueils à éviter :
1. Ne pas se laisser submerger par des outils numériques caractérisés par l’immédiateté et la réaction, en comparaison avec d’autres formes de communication basées sur des temporalités plus longues, offrant davantage de temps de réflexion et d’investissement. Selon moi, la créativité ne se matérialise que rarement via des sites ou des réseaux sociaux. Tout comme un mail est bien moins puissant en terme d’échange que ne le permet un simple échange verbal (« se parler reste encore le meilleur moyen dont on dispose pour communiquer »). A contrario, prendre du recul sur ses missions, théoriser ses actes, les mesurer sont des étapes encore trop peu naturelles pour moi, mais pourtant tellement indispensables pour progresser.
2. Ne pas communiquer pour communiquer. Mais chercher davantage à apporter un service, des réponses, à mettre en place des solutions. Je ne respecte que trop rarement la méthodologie apprise durant mes études : ce cheminement consistant à partir d’une problématique (de com’ ou plus générale), à définir des objectifs, des cibles, un message, etc. La communication doit être utile, le communicant doit se placer en position de « facilitateur » (être une ressource aidant à faire connaître, à informer, à donner envie, à faire agir,…) et ne pas juste faire comme (com’) les autres.
Propos recueillis par Elodie Sodes.
Discussion
Bienvenue à mon filleul dans l’association ! Belle interview d’un e-communiquant talentueux et ouvert sur le monde.
Bon vent à toi Jérémy 🙂
Merci infiniment Yves.
J’en profite dont pour remercier mon parrain Yves Maguin (Dirigeant / fondateur Covenweb, Bonjour Bordeaux et Bonjour Aquitaine) et ma marraine France Uranga (Dircom Keolis Bordeaux).
Hello! désolé de jouer les troubles-fête, mais on écrit : e-communicant ! et non le participe présent communiquant ! A bon entendeur… 🙂
Consultez également mon interview à l’APACOM, en tant que candidat au Conseil d’Administration de cette Association de Professionnels de la Communication en Nouvelle-Aquitaine : http://bit.ly/2n3pkaB