En 2023, 10 personnes sont candidates pour intégrer le Conseil d’Administration de l’APACOM. Parmi elles : Laëtitia Richez qui se présente à sa réélection. Voici son portrait.
Présentez-vous en quelques lignes : votre parcours et vos fonctions actuelles.
Après un parcours à l’université puis en école de communication pour bénéficier du meilleur des deux mondes, je fais mes premiers pas en tant qu’assistante communication et marketing dans un service de 12 personnes d’une entreprise du web qui grossit très vite et s’internationalise. Expérience hyper formatrice. Après un licenciement économique (coucou la crise de 2008-2009), je rejoins Immersion, une pépite bordelaise experte en réalité virtuelle, réalité augmentée et solutions collaboratives. Je suis aujourd’hui Directrice de la Communication pour cette PME aux grandes ambitions. Communication externe, community management, relations médias, relations publics, communication interne, communication financière… un job à 360 degrés et à 1000 à l’heure, comme beaucoup d’entre nous.
Vous candidatez au poste d’administrateur⸱rice au sein de l’APACOM. Quelles sont les raisons de cet engagement ?
Adhérente depuis bientôt 12 ans, je viens de terminer mon premier mandat en tant qu’administratrice élue de notre association. Pendant ces deux ans, j’ai piloté le Club des DirComs & Annonceurs (Quel bonheur !) et j’ai parallèlement occupé la fonction de Vice-Présidente (Quel honneur !). Deux ans après, malgré la frustration ressentie occasionnellement de ne pas pouvoir faire mieux ou plus, je garde intacte l’envie de faire et de poursuivre mon engagement.
Quels sont les projets développés par l’APACOM (ou idées complémentaires) pour lesquels vous souhaitez apporter votre contribution ?
Mon cœur appartient au Club des DirComs & Annonceurs… Cette commission et ses participants m’ont fait grandir. J’y ai beaucoup appris et j’y ai noué des relations fortes. Quand on est communicant chez l’annonceur, on peut se sentir seul. Le partage d’expériences et la solidarité qui animent ce groupe de travail sont précieux. Je continuerais à y contribuer. Pour ce nouveau mandat, j’aimerais vraiment participer plus largement à l’attractivité et au rayonnement de notre association. Promouvoir nos métiers, encourager les synergies avec notre écosystème, valoriser les bénévoles, être utile aux adhérents et pas seulement … En bref, continuer à faire bouillonner l’APACOM pour nous faire vibrer et créer des ondes positives au-delà.
Comment voyez-vous l’avenir de votre métier de communicant⸱e ?
Quand on est communicant, et on l’apprend vite, il faut être capable de se former et de s’informer en permanence pour ne rien manquer des dernières tendances et acquérir de nouvelles compétences. En revanche, en dépit des nouveaux outils ou autre changement d’algorithmes, le principe de la communication restera à mon sens immuable : adresser le bon message à la bonne cible à travers le bon média pour atteindre un objectif défini. Par ailleurs, je suis persuadée qu’il ne suffit pas d’être un bon technicien de la communication. Je crois beaucoup au savoir-être et même en l’intelligence émotionnelle. Dans un monde où on a parfois l’impression que plus personne n’écoute, mais que tout le monde s’exprime, cela a d’autant plus de valeur. Savoir douter, prendre du recul, être curieux, être empathique en sont des illustrations. C’est ce qui peut vraiment faire la différence et permettre d’aller plus loin, ensemble. Et si on y ajoute une dose de rire et de bonne humeur, alors, c’est le métier que j’ai choisi.