En 2023, 10 personnes sont candidates pour intégrer le Conseil d’Administration de l’APACOM. Parmi elles : Julian Lhoumeau. Voici son portrait.
Présentez-vous en quelques lignes : votre parcours et vos fonctions actuelles
J’ai 44 ans le 28 janvier, je suis pourtant convaincu d’en avoir 30. Je n’ai aucune formation en communication ou en commercialisation, j’ai eu la chance de rencontrer des personnes inspirantes tout au long de mon parcours qui m’ont appris et poussé au-delà de mes limites, et c’est cette chance et les rencontres qui m’ont permis de créer mon agence, The Woodstock, et d’avoir le plaisir de collaborer avec une équipe que j’ai choisie et en qui j’ai confiance.
J’aime le défi quotidien de la pub qui nous oblige à être créatif, malin et impactant, et au passage si on peut faire du beau j’en suis encore plus satisfait. Nous avons la chance d’être en plus ultra équipé en termes de gestion de trafic en ligne, ce qui rajoute une réelle plus value dans la gestion des projets clients.
Vous candidatez au poste d’administrateur⸱rice au sein de l’APACOM. Quelles sont les raisons de cet engagement ?
C’est totalement du hasard, le jour où j’ai pris mon inscription à l’Apacom, j’étais loin d’imaginer qu’une main dans le dos me pousserait à dévaler cette piste, merci LR ;). Mais j’ai la chance d’avoir discuté avec un binôme créatif dont je suis admiratif du travail qui vient aussi pour que nous agissions main dans la main. Nous avons été animés par le besoin de rendre plus visibles des créatifs d’Aquitaine quels qu’ils soient (Indé, étudiants, agences…), et peu importe la matière. Nous avons envie d’être le révélateur des talents que nous croisons en donnant la chance d’être vus par le bon public.
Quels sont les projets développés par l’APACOM (ou idées complémentaires) pour lesquels vous souhaitez apporter votre contribution ?
Les Trophées de la com, je suis convaincu que cette soirée doit être celle de la créativité et il est primordial que chaque personne qui vient voir cette remise des prix reparte avec des idées, des inspirations. Je suis convaincu que ces prix doivent être aussi accessibles par les plus petits budgets car eux aussi ont énormément de créativité à présenter. Nous souhaitons donc travailler là dessus.
Comment voyez-vous l’avenir de votre métier de communicant⸱e ?
Nous avons un rôle essentiel de défendre notre planète, c’est parfois difficile de faire coïncider le marketing et l’écologie, c’est pourquoi nous nous devons de faire du probono. Après, je ne sais pas trop prévoir l’avenir, mais je l’imagine toujours plus à l’écoute, dans le suivi, le conseil, la créativité, et l’accompagnement.
Il faut penser visuel qui bouge, qui vit et arrête encore plus les utilisateurs sur leur smartphone, leur smart télé, et dans leur déambulation.
Nous vivons la com aujourd’hui comme une scénographie physique et digitale où tout se mélange, et les messages les plus impactants au bon endroit et au bon moment auront la primeur des utilisateurs.
En tout cas je souhaite à mes confrères de se tenir loin des Intelligences artificielles !!! Ce matin encore, j’étais choqué de voir ce que ces outils peuvent sortir sur la partie créative, que je vois plus comme un medley d’images et peu comme de la création. Le pire est au niveau de l’automatisation des contenus… J’espère que les rédacteurs et concepteurs en tout genre pourront continuer d’être consultés car il ne faut pas tuer ce métier au bénéfice d’un robot gratuit en ligne, même s’il faut les surveiller de près.
