C’est Pierre-François Bourjalliat qui vient clôturer notre série de portraits de candidats au conseil d’administration de l’APACOM :
Présentez-vous en quelques lignes : votre parcours et vos fonctions actuelles.
La communication a été un accident de parcours puisque mes études me conduisaient vers d’autres horizons ; un accident heureux survenu en 1995, au cours duquel j’ai découvert que la communication pouvait être utile, bienveillante et parfois même résolument visionnaire sur les enjeux de société et d’environnement.
J’ai travaillé plus de 15 ans au sein du groupe DENTSU à élaborer des stratégies de communication alliant activations phygitales et conseil média, notamment sur les problématiques de prévention santé pour Santé Publique France ; une communication par l’action pour engendrer des changements durables de comportements.
J’ai pris la direction de PASSERELLES en 2020, l’Agence bordelaise du groupe MONET+ASSOCIES, afin de mettre en œuvre la diversification de ses expertises : Relations média, Social Média, Influence, Brand content, Data Analyse, Achat média programmatique.
Je suis passionné par l’hybridation des techniques de communication et la digitalisation des expertises que j’ai le plaisir de transmettre depuis cette année, au sein du Master 2 Politiques et Stratégies de communication de l’Université Bordeaux Montaigne (ISIC).
Vous candidatez au poste d’administrateur au sein de l’APACOM. Quelles sont les raisons de cet engagement ?
Le déclic m’est venu lors des Trophées de la Com, où une nouvelle catégorie « Espoir » vient d’être créée.
L’opportunité donnée aux étudiants de démontrer la puissance de leurs idées, leur maîtrise des plateformes et des nouveaux langages de communication a été portée au même niveau que les réalisations des agences aguerries ; je me suis dit que l’APACOM pouvait être le lieu de la réflexion et de l’action utile pour épauler cette génération d’étudiants bousculée et empêchée.
Quels sont les projets développés par l’APACOM (ou idées complémentaires) pour lesquels vous souhaitez apporter votre contribution ?
L’APACOM est une formidable opportunité de mise en réseaux dont j’ai mesuré l’importance en venant m’installer à Bordeaux ; les étudiants et les jeunes diplômés n’ont jamais eu autant besoin de réseau après les bouleversements de ces 2 dernières années où le distanciel les a éloignés du monde de l’entreprise et où l’absence de stage et de formation professionnalisante remet en question la validation de leurs études.
Je souhaite m’investir au sein du CA pour œuvrer à l’intégration professionnelle des jeunes talents dans nos métiers.
Comment voyez-vous l’avenir de votre métier de communicante ?
C’est un métier qui nous engage à une curiosité intellectuelle et à une remise en cause permanente pour développer cette utilité que j’ai découverte il y a 25 ans.
J’y vois l’opportunité d’un apprentissage permanent et d’une plus grande convergence des métiers lié à l’exigence de cohérence, à l’heure de la fragmentation des média.
Un métier par nature en mouvement qui intègre et maîtrise les nouvelles technologies sans en devenir l’esclave servile.
Un métier plus que jamais utile à notre société confrontée à des défis sans précédent.