Débutons la semaine avec la suite de nos portraits de candidats au conseil d’administration de l’APACOM avec Matilda Verney :
Présentez-vous en quelques lignes : votre parcours et vos fonctions actuelles.
Arrivée à Bordeaux en 2005 dans le cadre de mes études, je suis tombée amoureuse de la ville et décide de m’y installer. À 23 ans, je découvre la communication : BOUM ! Elle a ce quelque chose qui me ressemble et qui rassemble tout ce qui m’anime : la créativité, l’énergie, les rencontres, l’écriture, la recherche d’harmonie et de justesse. Très vite, je sais que j’ai besoin de donner du sens à ce que je fais : je m’oriente donc vers un secteur où l’humain est au centre des actions. 10 ans plus tard, je travaille comme responsable communication dans une association médico-sociale spécialisée dans l’accompagnement des personnes en situation de handicap visuel et/ou auditif. Je fais une communication 360 avec une dominante institutionnelle, interne et événementielle. Et ça me passionne ! Pas un jour ne ressemble à un autre.
Vous candidatez au poste d’administratrice au sein de l’APACOM. Quelles sont les raisons de cet engagement ?
Envie de nouveau, envie de rencontres, envie d’évoluer dans ma pratique… envie de sortir de ma zone de confort aussi peut-être 🙂 Je suis membre du réseau APACOM depuis 2012… Une décennie ! C’est le bon moment pour faire évoluer mon engagement, non ?
Quels sont les projets développés par l’APACOM (ou idées complémentaires) pour lesquels vous souhaitez apporter votre contribution ?
Comme beaucoup de communicants membres du réseau APACOM, j’assume seule la mission communication au sein de mon organisation. À ce titre, j’apprécie d’autant plus les liens avec mes pairs. Il y a deux ans, j’ai intégré le Club des DirComs car je vois en ce réseau une opportunité incroyable d’entraides, de bons tuyaux et de réflexion sur des problématiques et enjeux communs. Je souhaiterais poursuivre le travail entamé avec mes collègues (petit clin d’œil à Laëtitia Richez et Mathilde Dejean) mais en allant un peu plus loin. Pourquoi ? Parce qu’en 10 ans de réseau, je constate le manque de représentativité des associations. Il y a plus de 700 associations en Nouvelle-Aquitaine qui comptent au moins 50 salariés, combien, parmi elles, ont des communicants ? Au même titre que les agences et les annonceurs, notre fonctionnement, nos problématiques et nos enjeux (nos budgets aussi!) sont différents. Avec ma candidature, j’ai le souhait de pouvoir rassembler les communicants du monde associatif autour de sujets qui nous concernent, créer une dynamique quelle qu’elle soit et construire avec mes pairs.
Comment voyez-vous l’avenir de votre métier de communicante ?
Question difficile ! Je parlais de différence justement, pour moi il n’y a pas « un communicant » mais « des communicants ». Combien de fois à l’occasion d’apéros, avez-vous dit que vous étiez communicant.e sans avoir à expliquer, vulgariser ou détailler votre métier ? Pour moi, jamais ! Il y a autant de types de communicants qu’il y a d’entreprises ! Conseil, Community management, presse… C’est peut-être finalement ça l’avenir de notre métier, continuer à identifier les nouvelles tendances et à se spécialiser pour développer les métiers de la com.
Si je peux souhaiter un avenir meilleur à notre métier, ce serait d’être plus responsable au niveau environnemental. Entre le stockage de nos fichiers .ai, le print sur papier pelliculé ou encore l’organisation de cocktails avec moult « jetables », nous avons notre part à jouer.