Nous poursuivons nos portraits de candidats au conseil d’administration de l’APACOM avec Martine Floc’hlay :
Présentez-vous en quelques lignes : votre parcours et vos fonctions actuelles.
Née à Quimper, je suis une bretonne du Bout du Monde (Penn-ar-Bed) élevée au sarrasin et aux embruns marins !
Après une maitrise AES-Gestion obtenue à l’UBO de Brest, j’intègre l’ISERP à Paris (devenu aujourd’hui ECS) et valide un Master en Communication & Relations publiques.
C’est ainsi que débute mon voyage en « terre communicante »…une aventure de 30 années passées sur des chemins divers avec comme point d’ancrage la mise en lumière de l’art de vivre, le soutien de l’artisanat d’art, la valorisation du savoir-faire français et de la création.
J’ai notamment orchestré de multiples événements culturels et gastronomiques au sein des Hôtels Concorde et pour le champagne Taittinger. J’ai investi l’Hôtel Dassault sur les Champs Elysées à Paris pour mettre en valeur la création joaillière. J’ai fédéré les grandes marques des arts de la table pour mettre en scène et promouvoir l’Art de Recevoir. En 2008, année des JO à Beijing, je rassemble et conduis en Empire du Milieu, une quarantaine d’artisans d’art afin d’exposer l’excellence du savoir-faire français. Je collabore alors avec la mission économique et l’Ambassade de France à Pékin pour créer une offre d’accompagnement sur le marché chinois. Les dix dernières années, c’est une créatrice de robes de mariée et son atelier de haute couture à Paris que je choisis d’accompagner dans sa réflexion stratégique et son développement commercial.
Du groupe Taittinger à la Maison Célestina Agostino, en passant par la Société Artcurial, la Société des Artistes Décorateurs, Maison&Objet ou les Ateliers d’Art de France, chacune des entreprises qui m’ont accordé leur confiance m’a donné à réfléchir sur le sens de l’autre, la nécessité d’être agile en toute circonstance et le courage de déconstruire pour ré-enchanter.
Vous candidatez au poste d’administratrice au sein de l’APACOM. Quelles sont les raisons de cet engagement ?
C’est dans cet état d’esprit que je m’installe, en septembre dernier, à Bordeaux, capitale de l’Art de Vivre par excellence ! La vie est faite d’étapes, de rencontres et de partages. S’intégrer dans une nouvelle région demande de s’immerger et de s’y investir. L’Apacom est une institution incontournable qui me semble être dynamique et avoir réussi à créer un formidable réseau de communicants. L’accueil chaleureux et bienveillant que j’y ai déjà trouvé me pousse naturellement à m’engager plus en avant.
Quels sont les projets développés par l’APACOM (ou idées complémentaires) pour lesquels vous souhaitez apporter votre contribution ?
La commission Com & Culture fait spontanément écho à mon parcours professionnel et à mes aspirations. La région Nouvelle-Aquitaine bénéficie d’un écosystème artistique et culturel riche et varié qu’il me tarde de découvrir et de faire partager aux adhérents Apacom qui le souhaitent, pour ensemble nous révéler.
Comment voyez-vous l’avenir de votre métier de communicante ?
La crise sanitaire nous fait porter un regard neuf sur tout ce qui nous entoure. La filière événementielle, très largement impactée, s’est questionnée sur la manière d’échanger, de se rencontrer, de se connecter. Le « faire mieux, différemment et moins » nous montre le chemin de l’authenticité, de la créativité, de la responsabilité sociétale. De nature optimiste, j’aime à croire que nous entrons dans un nouveau cycle où l’engagement, l’entraide et l’énergie du renouveau nous inviteront à créer des événements de proximité, immersifs et où l’expérience émotionnelle fera la différence : recréer du lien, se retrouver physiquement et s’accorder une nouvelle joie de vivre !