En 2023, 10 personnes sont candidates pour intégrer le Conseil d’Administration de l’APACOM. Parmi elles : Alexandre Lataste. Voici son portrait.
Présentez-vous en quelques lignes :
Créatif de formation, j’ai débuté en tant que directeur artistique au sein de l’agence Buzzman en 2011 avant de monter sur le ring dès 2013 en co-fondant avec Etienne Fabaron l’agence Le Vestiaire à Bordeaux.
En 2023 l’agence fêtera ses dix ans. Campagne après campagne, nous défendons une approche créative pour des clients aux horizons variés, allant du notariat à la vente de pizzas à emporter.
En parallèle, je suis co-référent pédagogique de la filière Direction artistique à Sup de Pub Bordeaux en quatrième et cinquième année où j’enseigne la création publicitaire depuis 6 ans.
Vous candidatez au poste d’administrateur⸱rice au sein de l’APACOM. Quelles sont les raisons de cet engagement ?
Après avoir adhéré lors de mon retour à Bordeaux en 2013, je me suis progressivement éloigné de l’association par manque d’investissement et de représentativité de la filière créative au sein de l’APACOM. En 2023, je décide de m’engager pour arrêter de commenter depuis le bord du terrain et tenter de fédérer les créatifs de tout bord au sein de l’association.
Quels sont les projets développés par l’APACOM (ou idées complémentaires) pour lesquels vous souhaitez apporter votre contribution ?
Directeurs artistiques, concepteurs-rédacteurs, photographes, illustrateurs, réalisateurs, compositeurs … sont nombreux en Nouvelle-Aquitaine et je suis persuadé que l’APACOM peut réunir tous ces créatifs de « province » qui ont de très beaux projets à partager.
Retrouvons-nous pour échanger autour de nos métiers, bâtissons un annuaire créatif, valorisons de nos créations à travers des rendez-vous annuels dédiés. Les idées ne manqueront pas si nous contribuons tous !
Comment voyez-vous l’avenir de votre métier de communicant⸱e ?
Il ne se passe pas une semaine sans qu’une nouvelle IA qui rédige toute seule des slogans ou réalise des créations visuelles toujours plus impressionnantes ne voit le jour. Cette évolution est aussi excitante qu’effrayante et pourtant je pense que l’avenir de nos métiers réside encore dans notre capacité à générer des idées originales qui sont tout sauf artificielles.