On connaissait le web 1.0, linéaire et passif. Une marque ou une entreprise proposait du contenu, de l’information à un internaute qui le consultait comme il peut lire un livre dans une bibliothèque. Puis, avec les années 2000, les internautes sont devenus actifs. Forums, blogs, wiki et réseaux sociaux ont bouleversé le rapport entre la marque et ses clients, devenus pleinement acteurs dans leur relation ; le web 2.0 était né.
Naturellement, l’expression web 3.0 s’est imposée rapidement pour désigner le web du futur. Si elle ne correspond à aucune réalité technique puisque internet n’en compte pas de version, chacun pouvait imaginer à quoi allait ressembler le web post 2.0.
Les experts se sont livrés une rude bataille pour imposer leur vision du web 3.0, et si la notion est restée floue un certain temps, les contours se dessinent de plus en plus. On sait maintenant qu’après le web 2.0 dit social, le web 3.0 sera sémantique et marqué par les objets connectés et l’explosion des datas.
Depuis quelques années maintenant, les objets de notre quotidien sont en train de prendre vie et de devenir intelligents. Objets, gadgets, vêtements ou appareils électroménagers en tous genres sont dorénavant pilotés depuis nos smartphones et tablettes qui servent de tableaux de bord.
Il ne fait aucun doute que les objets connectés vont modifier en profondeur notre quotidien. Que ce soit dans le domaine de la santé, du sport, de l’automobile, le grand public va adopter ces objets utiles, ou répondant à de nouveaux besoins.
Ce faisant, ils sont aussi de « formidables » capteurs de données d’une grande diversité et en très grande quantité, alimentant ainsi le fameux concept de BIG DATA.
Or, cette masse de données collectées n’a de sens que si les marques sont capables de les interpréter et de les utiliser pour adapter leurs produits et services afin de proposer toujours plus de satisfaction. Elles devront pour cela se doter d’outils spécifiques si elles veulent tirer partie de cette nouvelle révolution.
L’avènement des objets connectés et l’explosion des quantités de données circulant posent néanmoins le problème de leur utilisation et de leur confidentialité. Les consommateurs sont en effet de plus en plus attentifs à protéger leur vie privée et pourraient rapidement se détourner de marques allant trop loin dans l’utilisation de ces informations collectées à leur insu.
Pour y remédier, il sera très certainement, et rapidement, nécessaire de faire évoluer la législation pour donner un cadre rassurant à cette nouvelle révolution du web 3.0.
Magali THEPOT
Discussion
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