Editoile est une agence de la région spécialisée en contenu web, fondée par Gabrielle Denis. Elle vient d’ailleurs d’en devenir la gérante à 100 % depuis le 1er mai 2016. Après 7 ans d’existence, l’agence affirme un nouveau positionnement. Comment ? Par des petits changements sur la Toile via son site web bien sûr, mais aussi son logo.
Gabrielle a accepté de répondre à quelques questions pour nous en dire plus.
Pourquoi cette évolution du site web d’Editoile ?
C’est la 3e grosse mouture, en moyenne nous avons fait évoluer notre site vitrine tous les 2 ans. Aujourd’hui notre positionnement change. Auparavant, nous réalisions des projets classiques de communication web dans leur ensemble. Désormais, nous sommes davantage spécialisés dans la création de contenu web et nous nous associons avec des agences web techniques en fonction des besoins des clients pour réaliser des projets plus complexes. On a donc souhaité adopter une différenciation plus claire pour mieux travailler en partenariat avec elles.
Il faut dire aussi qu’il y a encore 2-3 ans, le terme CM (Community Management) n’était pas aussi bien compris. On utilisait des termes plus vagues. Parler de contenu et des termes attenants fait beaucoup plus sens à présent.
Nos atouts : proposer une vraie spécialisation en contenu web (articles, livres blancs, vidéos, infographies, interviews, newsletters, publicités, etc.) pour les sites internet et les réseaux sociaux. On nous confie par exemple la réécriture SEO de gros sites web afin d’améliorer leur référencement naturel, ou le community management de pages sociales qui nécessitent beaucoup de veille ou de conception éditoriale. Nous avons aussi une offre de formation reconnue avec Editoile Académie : c’est un plaisir pour nous de partager notre savoir-faire en rédaction web et en community management !
Que trouve-t-on de nouveau sur ce site web nouvelle mouture ? Comment a-t-il été pensé ?
Tout d’abord un logo relooké. La nouvelle baseline affiche « contenu web » (au lieu de « communication numérique ») et nous avons aussi changé la typo, plus simple. Nous gardons toujours notre mascotte, le robot rouge !
La version précédente du site était déjà responsive design, on a choisi à nouveau une présentation optimisée pour le mobile, qui suit les grandes tendances web actuelles. Pour cela nous avons opté pour un template WordPress très modulable, où le contenu s’adapte bien à la taille de l’écran. Aujourd’hui, les internautes sont habitués à descendre sur le bas des pages avec leur mobile, avant c’était moins le cas. Nous avons donc tenu compte de ces nouvelles pratiques pour retravailler le site.
Visuellement, nous avons misé très classiquement sur du flat design : des pages sobres, des couleurs grisées, des boutons plats, etc. En termes de couleurs, nous avons choisi des couleurs « plates », on est sur du blanc et du gris, plus trop sur le rouge dominant précédent. Nous avons travaillé l’ergonomie pour faciliter la lecture.
Le fond reste le même, nous avons surtout affiné le choix des expressions-clés, renommé quelques URL et aussi remonté certaines pages dans le menu pour qu’elles soient plus accessibles. Nous voulions que le visiteur ait une façon de rentrer dans l’information plus directe. Dans les 1ères versions d’un site web, on a souvent tendance à en dire trop d’un coup, là on a des pages plus concentrées sur un même champ sémantique et un maillage plus travaillé de liens internes.
Par ailleurs, les tailles des images sont plus grandes qu’avant, ce qui favorise un meilleur partage sur les réseaux sociaux (Facebook, par exemple, conseille d’intégrer sur les sites web des images d’au minimum 1200 pixels de large).
Au final, on pourrait résumer en disant qu’on n’a pas cherché l’originalité mais la simplicité ! Cela reste un site vitrine avec des formulaires…
Peux-tu nous parler des clients de ton agence ?
Nous intervenons dans des secteurs très variés. Nous travaillons pour plusieurs collectivités territoriales : nous avons par exemple accompagné la ville de Mérignac sur la réécriture de son nouveau site web et la conception de sa charte éditoriale. Nous travaillons aussi pour la mairie de Bordeaux, la chambre de métiers et de l’artisanat en Aquitaine, la chambre d’agriculture de Dordogne, etc. Les collectivités sont très friandes de notre style journalistique factuel.
Nous avons aussi des entreprises privées qui font appel à nos compétences éditoriales comme les Editions Dunod à Paris, la société Jean-Michel Cazes (château Lynch-Bages, Cordeillan-Bages, etc.), le réseau de portage salarial DreamTeam ou la PME Lécuiller qui fabrique des pièces en bois moulé en Charente.
On travaille sur une grande diversité de contenus comme des interviews de dirigeants, des articles d’actualités, des témoignages clients, des tutoriels, des publicités sociales, des jeux-concours, etc.
Pour nous, la règle d’or aujourd’hui, quand on crée un site web, est de prévoir un vrai budget pour la création de contenu afin d’animer régulièrement le site et les réseaux sociaux. On voit d’ailleurs une évolution des mentalités sur la répartition des budgets des sites web : la mise à jour du contenu compte autant que le développement du site.
Si vous n’avez pas encore découvert l’agence et son nouveau site, petit rattrapage : rendez-vous sur http://editoile.fr/ pour en savoir plus.
Je vous invite aussi à aller visiter la partie blog d’Editoile. Outre ses actualités, l’agence y partage son expertise sur des sujets web. Une vraie générosité très appréciable pour nous professionnels, qui devons parfois apprivoiser les nouveaux outils de communication numérique !
Marion Bachelet