La saga des nouveaux visages continue en 2012. L’Apacom a le plaisir de compter de nouveaux adhérents et se propose de vous les faire découvrir.
Aujourd’hui, c’est au tour de Nicolas Chabrier, chargé de communication au Conseil d’Architecture d’Urbanisme et d’Environnement de la Gironde.
Votre « Bio-Express » : présentez-vous en quelques lignes. (ainsi que votre entreprise)
Nicolas Chabrier : Chargé de communication et de documentation au CAUE (Conseil d’Architecture d’Urbanisme et d’Environnement) de la Gironde.
Mon rôle ? Faire connaitre et promouvoir le CAUE et ses missions de conseil, de sensibilisation et de formation proposées aux collectivités et au grand public.
Diplômé en communication et documentation, je coordonne et anime les relations presse, les relations publiques ainsi que les différentes publications éditoriales du CAUE. Ainsi, je participe activement, avec l’équipe actuelle, à créer et entretenir des liens entre les partenaires, les communes girondines et le CAUE.Informer davantage, informer mieux, tel est pour l’heure mon crédo de communicant au CAUE : « entretenir le lien et multiplier les vecteurs d’information pour mieux faire connaitre cet organisme de conseils gratuits ».
Votre « actu » dans la communication ?
Nicolas Chabrier : Mon « actu » com ne peut être dissociée de l’actu CAUE… en ce sens on peut noter :
– Notre cycle de formation annuel : « Les journées du CAUE » : Prochain RDV, le 29 février, conférence (destinée aux élus, techniciens, urba, archis et étudiants) de Philippe Baffert (consultant) sur la réforme du droit de l’urbanisme au CG33 (déjà 200 inscrits)
– Le prochain « Journal du CAUE » à sortir en mars avec sans doute son développement en newsletter.
– La poursuite de notre collection « Architectures et Paysages de Gironde » (coédition CAUE / LE FESTIN), troisième ouvrage à sortir en juin.
– Une volonté de refonte de notre site avec une priorité donnée à l’interactivité au web 2.0 et aux réseaux sociaux.
– Une contribution RDV presse « La Maisons France 5 » de passage en Gironde (début en mars, avec le CDT de la Gironde).
– A venir : des salons, des interventions pédagogies, des journées de formation, des animations patrimoniales…
Votre coup de cœur » com’ » de l’année ?
Nicolas Chabrier : Difficile à dire, il y a des réussites et des ratés…Avec le CAUE, j’ai vécu un très beau moment lors des dernières journées européennes du patrimoine avec notre « voyage dansant à la halle des Chartrons » en septembre dernier / une lecture chorégraphique de l’architecture de marché (150 personnes).Je pense que notre prochaine exposition itinérante prévue en Gironde durant l’été 2012 : « Maisons de Girondins » nous promet de bon moment.
Après, plus généralement, je suis sensible à de belles et bonnes campagnes, quand la forme rejoint le fond pour transformer l’essai, sensible aux différents élans culturels, aux pistes de réflexions intéressantes… et le calendrier politique nous promet aussi une avalanche de coup de com’.
Comment vous projetez-vous dans l’avenir, quelle évolution pour votre métier ?
Nicolas Chabrier : Je crois que nous sommes invité à nous adapter, à être flexible, à partager et initier de nouveaux projets comme autant de renouveaux communicationnels.. Ainsi nos pratiques, nos métiers (en totale hybridation) devront évoluer avec de nouvelles attentes, de nouveaux besoins (sans céder forcément à la course à l’innovation technique et aux nouveaux outils).
Ma / notre perception personnelle d’acteurs de com’ va aussi changer – avec l’âge, les expériences, le vécu -, donnant à l’avenir son côté incertain et imprévisible sur lequel doivent pourtant se fonder nos perspectives métiers.Enfin, je crois que le tout vaut mieux que la somme des parties, ainsi dans cette approche systémique, la communication organisationnelle doit évoluer avec son organisation sans pour autant masquer son savoir faire et ses spécificités au profit de l’action collective.
Nous devons faire évoluer nos métiers mais aussi défendre nos pratiques et cette science communicationnelle pour et au service des hommes qui me plait aujourd’hui de défendre (c’est aussi sur ces créneaux que j’attends l’APACOM comme un collectif qui peut porter et défendre des valeurs communicationnelles).
Propos recueillis par Jordan Charlet