Les formats publicitaires sur le web sont pléthores et face à cette explosion, les éditeurs et régies ont souvent redoublé d’efforts et de créativité pour rendre leurs supports toujours plus visibles afin de se démarquer. Ce faisant, les bannières… sont devenues de plus en plus nombreuses, intrusives et ont provoqué l’exaspération des internautes qui ont développé une capacité à les ignorer, voire à les bloquer avec les systèmes adblocker, les rendant de fait inefficaces.
Face à ce constat, et dans un contexte où le content marketing s’impose comme une tendance de fond et une nouvelle norme en matière de communication digitale, le native advertising offre un renouveau non dénué d’intérêt pour les marques. Le native advertising est un nouveau type de brand content, qui repose sur la production de contenus rédactionnels, insérés subtilement au sein d’autres articles journalistiques digitaux. Le native advertising est donc au numérique ce que le publireportage est au papier.
La marque émerge de façon «native» dans les flux d’actualité ou au cœur des contenus éditoriaux, ce qui lui permet de capter l’attention du lecteur et d’entrer dans la conversation avec l’internaute. L’objectif pour la marque est de démontrer son expertise sur un sujet où elle sera légitime en proposant un contenu argumenté, à valeur ajoutée pour l’internaute. Pour le consommateur, le format est plus digeste, libre à lui de consulter le contenu qui lui est proposé ou non.
L’approche est donc avant tout informative, sans d’appel direct à la consommation et l’internaute semble apprécier : les taux de clic oscillent entre 1 et 3%, bien au dessus de ceux du display qui se sont effondrés depuis un moment maintenant pour flirter autour de zéro ! Les marketeurs ne s’y trompent pas, encouragés pour ces résultats, le format devrait encore progresser de 15% environ cette année, l’avènement de la programmatique devrait d’ailleurs renforcer ces perspectives.
Le display est mort, vive le native advertising !
Magali Thépot