Sur la route de sa reconversion, il y a… l’Apacom. De janvier à juillet 2022, Muriel Munier a choisi notre association pour effectuer son stage de licence pro. Elle a adoré, nous aussi !
C’est un peu l’histoire de l’arroseur arrosé… Ces derniers mois, Muriel prenait régulièrement son micro ou son stylo pour dresser le portrait des intervenants, des nouveaux arrivants ou des futurs administrateurs de l’Apacom. Mais aujourd’hui, c’est elle qui fait face à nos interrogations parce que nous avons décidé de lui donner un coup de chapeau, façon pour nous de la remercier pour son enthousiasme, son sourire et pour l’autonomie dont elle a fait preuve. Interview, questions-réponses, c’est parti…
Muriel, combien de vies professionnelles as-tu connues ?
M.M. Plusieurs ! Après une formation en langues étrangères appliquées, je suis devenue rédactrice technique dans le domaine de l’aéronautique, dans une entreprise qui travaillait pour de grands groupes industriels régionaux. J’ai fait aussi de la PAO, toujours dans le même secteur, puis mon poste a peu à peu évolué vers la qualité.
2020, le Covid, les avions cloués au sol. Que se passe-t-il pour toi ?
M.M. Je me retrouve en télétravail, comme tout le monde, mais avec une activité à l’arrêt. Ce fut un révélateur d’une certaine lassitude que je ressentais dans mon job. J’avais fait un peu le tour de la qualité. C’est indispensable, surtout dans l’aéronautique, mais forcément très formaté et je ne pouvais pas exprimer ma créativité. Mon entreprise étant en difficulté, j’ai profité de conditions de départ avantageuses pour saisir l’occasion de me réorienter en 2021.
Vers les métiers de la communication ?
M.M. Oui, j’avais repéré la Licence pro Communication éditoriale et digitale à l’IUT Michel de Montaigne à Bordeaux. 400 candidats pour 20 places et j’ai été prise. Quelle joie ! Puis j’ai vu que l’Apacom cherchait un stagiaire « longue durée » et là aussi, j’ai été retenue. J’étais super contente. J’ai donc démarré en janvier avec un rythme d’alternance : Apacom le matin et cours les après-midi.
Quelles ont été tes missions et qu’as-tu préféré ?
M.M. J’adore écrire et ça tombe bien puisqu’il y a beaucoup de contenus à produire. J’ai rédigé tous les jours, je crois, pour animer le blog, et c’est ce que j’aime. Faire le portrait des nouveaux adhérents, ça a été l’occasion de pousser des portes, de rencontrer des professionnels d’horizons très différents, et de me faire connaitre aussi. J’ai parfois aidé Sylviane et participé à l’organisation de certains évènements. C’est une opportunité incroyable de découvrir tous les métiers de la com’. Nous allons par exemple lancer des interviews filmées. J’ai eu des cours de prise de vue et de montage à l’IUT. J’ai hâte de me perfectionner dans le domaine de la vidéo en participant à la mise en place de ce nouveau format de portrait.
Je me suis penchée aussi sur les statistiques du site de l’Apacom. Ce doit être mon côté qualité qui ressort ! Cela a permis de mettre à jour un problème de cookies et de suivi des visites.
Ton avis sur l’association ?
M.M. Je suis impressionnée par l’engagement des bénévoles. J’admire l’investissement de tous ceux qui animent les commissions, le CA, le bureau. J’ai assisté à plusieurs Welcome et ateliers. On sent la force du réseau, que les gens ont envie de se retrouver, d’échanger, de créer des connexions. Il y a du mouvement et de l’énergie. En parlant d’énergie, comment ne pas tirer mon chapeau à Sylvianne, qui par sa détermination, fait avancer le navire APACOM !
Ton stage s’achève fin juillet. Et après ?
M.M. Je suis trop triste de vous quitter ! Mais j’ai un rapport d’activité à rédiger et à soutenir en septembre pour l’obtention du diplôme. Ensuite je chercherai du travail. Parmi les pistes que j’ai découvertes cette année, je retiens l’idée d’écrire pour la presse territoriale. En tout cas, je termine cette formation et ce stage à l’Apacom en étant archi convaincue par les métiers de la com’.
Reconversion validée alors ?
Com’plètement !
Propos recueillis par Claire Goutines