Afin de répondre au mieux aux attentes des consommateurs, mais aussi des marques qui les emploient, les agences « customer marketing » membres de l’AACC ont lancé leur Observatoire . Ainsi, le 7 janvier dernier, la première édition a été publiée avec pour thème « l’empreinte environnementale du digital ». Nous avons synthétisé pour vous ses principaux enseignements.
Dire non à ses plaisirs ?
L’empreinte environnementale de nos modes de vie, et le besoin urgent de changement, font aujourd’hui partie des préoccupations communes. Cependant, il est parfois dur d’allier les actes aux convictions.
Plus d’un Français interrogé sur deux (55%) a conscience de l’empreinte environnementale de ses usages digitaux. Et pour y remédier, certains entreprennent déjà des changements dans leurs usages (cf. schéma ci-dessous). Des actions qui, jusque-là, vont dans le sens de la prise de conscience quant à l’urgence climatique. Cependant, lorsque ces efforts touchent au divertissement et au plaisir, nous ne retrouvons que 35 % des Français qui se disent prêt à restreindre leurs activités de streaming.
Le rôle des marques et des communicants
7 Français sur 10 se posent la question du « Comment ? ». Quelle que soit la tranche d’âge, les personnes interrogées ont souligné le manque d’information quant aux façons de modifier durablement leurs usages digitaux. A noter que pour 90 % d’entre eux, « les marques ont un rôle à jouer pour les accompagner dans la réduction de leur empreinte environnementale ». Une statistique résonnant avec l’actualité qui touche le secteur de la communication et de la publicité. Il en revient donc à nous, communicants, et aux marques que nous accompagnons, d’enseigner les usages à adopter pour un numérique responsable. Une tâche qui peut s’avérer difficile puisque 47 % des Français « ne souhaitent pas donner accès à leurs données d’usages d’un produit pour que l’entreprise analyse les optimisations possibles à son usage plus responsable. »
Pour retrouver l’intégralité du communiqué de presse de l’AACC, cliquez ici.
Julien Barbe