L’audience internet mobile dépasse maintenant l’audience web, et ce depuis près de 18 mois. Or lorsqu’il s’agit d’internet mobile, il existait jusque-là 3 possibilités pour une marque ou entreprise d’exister :
- Développer un site mobile, c’est-à-dire une version de son site web mais dédiée aux connexions mobiles. Cette solution est particulièrement onéreuse et de moins en moins utilisée car elle nécessite de maintenir et de faire évoluer 2 sites en même temps (le site web, et le site mobile)
- Développer un site responsive design qui a l’avantage de s’adapter à tous les supports (consultation sur écran d’ordinateur, mobile ou tablette)
- Développer une application mobile qui a le mérite d’être en permanence accessibles sur le smartphone de son utilisateur et de fonctionner hors connexion, mais qui, contrairement aux sites mobile et responsive, ne sont pas indexées par les moteurs de recherche et ne présente donc pas d’intérêt en référencement naturel
- Les progressives web apps, à mi-chemin entre l’app et le site mobile –
Depuis peu, les progressive web apps font leur apparition et viennent réconcilier les sites mobiles ou responsive et les apps mobile.
Les progressive web apps utilisent en effet les technologies HTML 5 du web mais proposent les fonctionnalités des apps (push notifications notamment) pour proposer une expérience utilisateur inédite.
Ces nouvelles apps sont donc compatibles sur tous les écrans, ordinateurs compris (responsive), sont accessibles via une url et ne nécessitent pas d’installation préalable et sont indexées par les moteurs de recherche. Elles sont également sécurisées et ne consomment pas de mémoire sur le mobile et permettent de réduire considérablement le temps de chargement des pages.
Enfin, comme leurs consœurs applications standard, elles fonctionnent hors connexion.
Pour résumer, elles ont pris le meilleur du web et le meilleur des apps mobile pour offrir une meilleure expérience utilisateur.
Encore peu répandues, l’Equipe vient de lancer sa Progressive web apps, suivant les traces du Financial Times ou du Washington Post ; nul doute que ces médias sont les pionniers d’une révolution qui ne fait que commencer et que de nombreux annonceurs suivront rapidement leurs pas !
Magali THEPOT