Lorsque Mollat lance son compte Instagram il y a 4 ans, la librairie bordelaise ne s’attendait probablement pas à faire le tour du monde avec ses photos « bookfaces », ces photos qui fondent littéralement le visage d’un(e) employé(e) avec la couverture d’un livre.
Et pourtant, les libraires qui se prêtent au jeu ravissent chaque semaine plus de 50 000 abonnés Instagram avec leur imagination et leur créativité.
Le pouvoir des réseaux sociaux…
Un détournement des « sleevefaces »
Au départ, ces « bookfaces » sont détournés des « sleevefaces » qui avaient fait fureur il y a 10 ans. Le principe était le même : il s’agissait de fondre son visage ou une partie de son corps avec une pochette de disque vinyle.
Lancé comme une blague, le phénomène fut rapidement viral et partagé en masse sur les réseaux sociaux naissants, Facebook notamment, Instagram n’ayant vu le jour que bien plus tard.
Des employés Mollat à l’initiative des « bookfaces »
C’est à cette époque que des employés Mollat s’approprient le jeu avec des livres et commencent à s’amuser à prendre des clichés, parfois encore maladroits dans la mise en scène. Ces photos restent un jeu qui n’est finalement exploité qu’en 2013 à l’ouverture du compte Instagram de la librairie bordelaise.
Depuis, à l’aide d’un simple Ipad, l’ensemble des libraires et employés est sollicité pour se mettre en scène et participer à ce qui est devenue une marque de fabrique de la maison.
Certifiées sans retouche, les photos gagnent en précision et le compte Instagram voit son nombre d’abonnés doublé en un mois seulement. Chaque nouvelle photo est likée et commentée par des centaines de followers.
De nombreuses retombées presse
Stratégie gagnante donc pour la librairie Mollat qui est aujourd’hui suivie par plus de 50 000 abonnés et a bénéficié de belles retombées presse pour cette opération.
Au programme 20 minutes, Sud Ouest évidemment mais aussi France 3 ….
Les libraires ont de nouvelles idées qui ne devraient pas tarder à voir le jour. On a hâte !
Magali Thépot