Le Club des DirComs & Annonceurs s’est une nouvelle fois associé à la commission Communication Responsable – RSE pour un atelier mettant en avant 2 témoignages d’annonceurs : Diane Catala et Elodie Lecuyer (OnePoint), Mathilde Dejean et Sébastien Furet (Dosatron), ont apporté un focus sur le rôle du communicant dans la démarche. Les participants ont ainsi pu échanger au sujet des actions et des bonnes pratiques pour bien communiquer sur sa démarche RSE. Revenons sur ces témoignages des plus intéressants :
Qu’est-ce que Onepoint ?
Diane Catala, responsable communication du Groupe Onepoint, a ouvert le bal avec la présentation de son entreprise. Active sur le territoire du Sud-Ouest depuis pas moins de 14 ans OnePoint accompagne les entreprises dans leur transformation RSE de bout en bout. De la partie stratégique à la conduite de changement, en passant par l’accompagnement de la réalisation opérationnelle, elle analyse l’ambition, le cap, l’enjeu et la problématique de ses entreprises clientes. Onepoint possède une hiérarchie très et dite « aplatie » où les collaborateurs travaillent en communauté.
La RSE chez Onepoint
Onepoint possède différents collectifs, divisés en fonction de l’expertise, du métier ou encore du centre d’intérêt. Cela permet aux initiatives des collaborateurs d’émerger.
L’entreprise a pour volonté de rentrer dans les labellisations (normes ISO standard, mais aussi aller plus loin avec EcoVadis, B Corp, etc…) et met en place des outils avec les clients et parties prenantes.
Pour chacun de ses piliers RSE, Onepoint prévoit des communications différentes.
Par exemple, dans le cadre de la responsabilité économique, elle organise un ancrage régional et des partenariats pour développer sa présence au niveau local. Elle participe également à des salons pour partager ses retours d’expérience.
Dans le cadre de la responsabilité sociétale, a lieu une communication en interne, qui permet aux collaborateurs de s’inscrire sur leur temps de travail aux activités associatives, et en externe, sous forme de signatures de chartes, partenariats, actions de solidarité, sponsoring…
Quant à la responsabilité environnementale, sa communication est portée par les collaborateurs, pour les collaborateurs via un outil collaboratif.
Enfin la communication de la responsabilité technologique est faite à travers des projets, des formations en interne et la qualité des produits développés.
Qu’est-ce que Dosatron ?
Mathilde Dejean, responsable communication, et Sébastien Furet, Directeur R&D et membre du groupe RSE, ont présenté leur entreprise : Dosatron. Basée à Tresses et avec pas moins de 120 salariés, Dosatron accumule près de 45 ans d’existence. Elle fabrique des produits industriels, essentiellement agricoles, et utilise l’énergie de l’eau, sans apport d’énergie extérieure. Le produit fabriqué nécessite donc peu de ressources.
La RSE chez Dosatron
La RSE a commencé à être discutée chez Dosatron il y a 6 ans et depuis, l’entreprise a expérimenté beaucoup de choses. D’outils en éco-conception à des collaborations avec des ambassadeurs, la démarche prend un temps long de maturation.
La première démarche vers la RSE a été de faire une charte, de créer une identité visuelle afin que les collaborateurs en interne puissent identifier et comprendre les différentes démarches. Cela sert ainsi à vulgariser, donner du sens et véhiculer la vision. Autre exemple d’action de communication : la vision RSE a également gagné en visibilité en interne grâce à un petit reportage filmé sur un atelier R&D.
Dosatron parle beaucoup de la raison d’être, un vrai travail de fond qu’ils mènent avec la direction de l’entreprise. Ainsi, ils intègrent dans l’entreprise des routines qui rendent visible leurs démarches RSE.
La RSE chez Grain blanc
Arnaud Domergue clôture le rendez-vous en parlant de la RSE au sein de son entreprise, Grain Blanc, une agence de communication responsable située à Pau.
Il a vu un changement de demande opérer ces dernières années. Avant, la communication responsable se faisait au niveau des supports, mais elle s’applique aujourd’hui beaucoup plus sur le fond. Les questions comme « est-ce que mon message est responsable ? », « est-ce que on produit répond aux attentes ? » ou encore « quel est le sens derrière mon action ? » deviennent de plus en plus nombreuses.
Ce changement prend du temps et doit être ancré dans l’entreprise afin d’avoir un réel impact. Mais, est-ce qu’on doit l’afficher en tant qu’entreprise ?
Dans le cas de Grain Blanc, sa politique RSE est forte. Par exemple, plus personne ne se demande si l’entreprise imprime sur du papier recyclé car c’est ancré dans son identité de marque. Toutefois, conjuguer des contraintes budgétaires et des démarches écoresponsables sur les choix des prestataires reste un challenge à cause de la présence de greenwashing et des prix élevés du marché.
Il est essentiel d’éduquer afin de bouger le curseur de tout le monde. En tant qu’entreprise, il faut toujours réfléchir à son impact.
Des petits pas vers le futur de la RSE
Dans le cadre d’une démarche RSE, la politique des petits pas fonctionne très bien. Bien qu’on avance moins vite, on teste plusieurs choses. Toutefois, elle a également pour risque qu’on perde de l’énergie et du temps en se dispersant et en explorant de multiples pistes.
Nous arrivons à une époque où nous serons beaucoup plus challengés, sollicités et bousculés par les parties prenantes. En effet, l’après Covid a donné des impératifs de transformation digitale des métiers de la communication, emmenant avec lui de nouveaux défis RSE.
Merci à tous les participants et aux intervenants d’avoir pris le temps d’assister à ce rendez-vous Club des Dircoms et des Annonceurs.