Depuis notre dernier LiveTweet en direct de la conférence sur les QR Codes à l’ISEG (présentée par la société I-Evenement) , nous avons mené notre petite réflexion sur ce sujet à l’Apacom.
Le QR Code, qu’est-ce que c’est ?
Créé en 1994 (oui ce n’est pas si jeune que ça!) au Japon par la société Denso-Wave, il s’agit d’un code barre à 2 dimensions permettant de stocker des informations numériques. Il est aujourd’hui principalement destiné a être « scanné » par un smartphone afin d’amener à du contenu ou un simple site web.
Cette infinie évolution de notre bon vieux code barre, il faut bien le dire, a fait ses preuves. Notamment dans l’Empire du soleil levant, ou on scanne plus de QR Code avec son smartphone qu’on envoie de SMS (35 fois par jour!). Bien que nous, français, soyons encore de fervents accros du « texto », nous constatons que ces drôles de pictogrammes donnent aux objets physiques et aux campagnes de communication de nouvelles fonctions pour les uns et une manière d’aller plus loin pour les autres. Cette technique en a encore sous le pied, preuve que la technologie est l’avenir de la créativité des communicants. Elle connait une très forte croissance dans le monde entier.
Quels sont les usages marketing associés aux QR Codes ?
De la promotion des ventes à un outil de campagne publicitaire, de l’information en temps réels au ciblage, de l’évènementiel à la sécurité… les usages sont nombreux et variés. Ils ont évolué aussi rapidement que les téléphones mobiles.
– Des usages publicitaires : Proposer plus de contenu et optimiser un trafic web.
– Des usages merchandising : Permettre à ses clients d’en savoir plus sur un produit et pourquoi pas de le comparer à d’autres (Campagne Leclerc)
– Des usages logistiques : Permettre un meilleur suivi logistique des colis. La Poste, séduite par cette technologie, est d’ailleurs en train de mettre en place un système sur ses boites d’envoi jaunes pour les rendre plus intelligentes : voir la vidéo ci-dessous.
Des avantages pratiques, mais aussi créatifs :
Gucci fait partie des quelques marques qui ont adapté le code à leur environnement créatif. Customisable (comme nous avons essayé de le faire avec le logo Apacom), il peut aussi bien intriguer que taper à l’œil. Les fils de pub adorent ! Dans la course au contenu, l’affichage et le print peuvent maintenant aider à la construction de sa diffusion. La marque, comme nous le savo
ns, aura toujours besoin de plonger le consommateur dans son univers. Avec son « QR Code Sac », Gucci en a créé le portail et
offre une réelle expérience utilisateur.
Qu’en est-il à Bordeaux ?
Bordeaux a tout d’abord utiliser cette technologie à des fins touristiques pour raconter son histoire. Chaque monument a la possibilité d’être scanné pour permettre d’apporter une information complète. La mairie est allée jusqu’à en placer sur chaque arbre du Jardin Public, permettant au passant de connaitre le nom et les caractéristiques de celui-ci.
Forte de son succès, Bordeaux est devenu une ville à la pointe de l’utilisation du QR Code. Elle est allée jusqu’à lancer une campagne d’affichage pour promouvoir son agenda en ligne et autres services.
Retrouvez les différentes utilisations bordelaises sur le site web de la mairie en cliquant ici.
Des technologies concurrentes…
Au sein même des codes 2D, plusieurs technologies s’affrontent au provoque un frein à son développement. En effet, si les technologies sont différentes, les applications de lecture sur nos smartphones doivent être différentes. Il faut donc faire attention à ce que cette technique ne se cannibalise pas à cause des différents brevets déposés. Bien sur, il existe une technologie française appelée FlashCode, telle une résonance du syndrome Minitel.
Les puces RFID (Radio Frequency Identification) s’affichent comme un grand substituts aux codes. Ils permettent une identification rapide et plus directe. Elles peuvent être sous la forme d’une simple étiquette ou être implantée dans le corps.
Voir l’étude menée par QRMobile sur l’usage du Web Mobile en France.