Depuis trois semaines, la BNSA (Banque Numérique du Savoir d’Aquitaine) a mis en ligne le site www.webdoc.bnsa.aquitaine.fr qui propulse le patrimoine aquitain dans une initiative créative et innovante.
La BNSA œuvre avec la Région et la DRAC à la valorisation du patrimoine aquitain par le biais du numérique. Elle travaille avec les conseils généraux, bibliothèques, médiathèques et archives pour créer des bases de données accessibles sur leur portail. Cet outil est dédié essentiellement à un public de chercheurs, il centralise un corpus de ressources numériques spécialisé et érudit.
C’est pourquoi, en 2011, la Région ouvre une réflexion autour d’un deuxième volet plus accès sur le grand public.
Le projet est de compléter l’offre de mise à disposition du fonds documentaire avec un nouvel outil qui saurait allier innovation et créativité. La Région et l’équipe de la BNSA, Élise Dudézert, Nadège Galibert et Bertrand Hubert portent leur choix sur le webdocumentaire, transmedia, ludique, inventif et attractif. Qualités essentielles pour toucher le public et notamment sensibiliser les jeunes au patrimoine aquitain.
Trois thèmes représentatifs de la région ont été choisis : les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, le surf et le vin. Pour mettre en œuvre ce projet l’appel d’offres a abouti sur la collaboration avec un groupement d’entreprises de Gironde composé de l’agence Web report (animation éditoriale), Jardin des Marques (conseil en stratégie de marque) et Phileas Production (production audiovisuelle). Ces trois entreprises ont mis moins d’un an pour réaliser le projet avec un budget global de 60 000 euros.
Depuis mi-juin, les internautes découvrent le patrimoine sous un autre angle. Pour l’instant, il est trop tôt pour évaluer les retombées. Toutefois chaque semaine les visites augmentent et le webdocumentaire sur le surf est le plus consulté. C’est un pari risqué dans lequel s’est lancée la Région mais elle veut le relever car il est nécessaire d’inscrire le patrimoine aquitain dans l’innovation et de le projeter dans le XXIème siècle.
Caroline Rameau.