C’est officiel, le 1er septembre le principal moteur de recherche qu’est Google Chrome, avec 43,97% de part de marché va automatiquement arrêter les contenus Flash en auto-play lorsque ceux-ci ne sont pas « centraux » pour la page internet.
Ces changements majeurs, qui étaient jusqu’alors majoritairement utilisés en publicité, vont totalement bouleverser l’ensemble des acteurs du secteur.
Si aujourd’hui, Apple avait pour des raisons de performances désactivé Flash sur iOS et sur ses MacBook Air, c’est désormais aux autres principaux moteurs de navigation de s’en défaire. Après Internet Explorer et Safari, Google a annoncé vouloir prolonger la batterie des ordinateurs portables en désactivant la lecture automatique des bannières Flash.
Pour accéder au contenu, il faudra donc cliquer sur le bouton Play caché par un overlay gris, deux clics seront nécessaires pour accéder au site mis en avant. La perte d’efficacité publicitaire conduira sans doute à l’arrêt définitif de ce format.
HTML5 prend le dessus
Sachant qu’aujourd’hui la très grande majeure partie des navigateurs peuvent lire du HTML 5, le développement de bannières dans ce format s’impose.
Même si Google communique depuis déjà quelque temps auprès des acteurs du secteur pour accompagner ce changement, certains acteurs sont encore loin d’avoir intégré les nouvelles pratiques en terme de développement.
Les agences devront s’auto-former à ce nouvel outil de communication pour pouvoir proposer des supports équivalents à ceux que proposait Flash et intégrer les contraintes du HTML 5 c’est à dire le poids des libraires, l’intégration des typographies, la gestion du responsive …
Pour aider les agences dans cette phase de transition, il existe divers outils tels que Google WebDesigner qui permet de créer des bannières en HTML 5 presque similaires à celle de Flash.
Edwina Carriere