Le festival Darwin Ocean Climax fait son come-back à Bordeaux. Fort du succès de la première édition, le festival a rassemblé musiciens, artistes, skaters, politiques, ONG, scientifiques et militants du jeudi 8 au dimanche 11 septembre à Darwin afin de sensibiliser sur les enjeux des océans et du climat.
Un festival plus éclectique
Pour sensibiliser et mobiliser le plus de personnes possible, le festival s’est articulé autour de la musique, des arts, du street art et d’une vingtaine de conférences conçues avec Surfrider Foundation Europe, une ONG ayant pour action principale, la protection des océans et des littoraux, et Emmaüs Gironde. Le parrain de l’événement de cette 2ème édition est Edgar Morin, sociologue et chercheur et connu pour avoir écrit « Terre-Patrie » en 1993. Il succède à Hubert Reeves, astrophysicien canadien et parrain de la première édition.
Afin de mettre en lumière les différentes associations, le Darwin Ocean Climax a créé un « Village des ONG » pour accueillir et donner la parole à de nombreuses associations agissant dans les domaines de la lutte contre le dérèglement climatique, la protection de l’environnement et les solidarités internationales. Au programme, des ONG comme Greenpeace, Amnesty International, Bizi, Enercoop, Colibri et bien d’autres sont venus sensibiliser les festivaliers sur l’avenir des océans, des énergies renouvelables et de l’urgence climatique.
Pour alimenter ces débats, de nombreux intervenants de renoms étaient de la partie. Ce sera l’occasion d’écouter Nicolas Hulot, Geneviève Garrigos, présidente de Amnesty International ou encore Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France.
Les conférences ont pour objectif la rédaction d’un « Appel de Darwin » qui sera ensuite soumis aux candidats à la présidence, avec des engagements en matières écologiques et sociales.
Faire mieux que l’année précédente.
Darwin Ocean Climax a été conçu à cause des inquiétudes suscitées par la COP 21. Les nations ayant du mal à trouver un accord sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il fallait réagir. La Surfrider Foundation Europe, l’agence Playground et la société Darwin l’ont fait. La première édition de Darwin Ocean Climax est née.
Critiqué sur les réseaux sociaux pour une organisation lancée dans l’urgence, la première édition en a tiré malgré tout un bilan satisfaisant. Au total, 15 000 personnes se sont rendues à la première édition et 15 000 signatures ont été récoltées afin d’attirer l’attention du gouvernement français sur la position exemplaire à adopter lors de la COP 21 (qui s’est déroulée du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris).
Le festival a même réussi à faire s’engager Ségolène Royal pour que la question des océans soit abordée lors de la conférence de Paris.
Le message lancé aux festivaliers a aussi fait ces preuves puisque la plupart sont repartis avec l’envie de diffuser et relayer les propos énoncés par la Surfrider Foundation Europe.
Espérons que cette année, le bilan soit encore meilleur que celui de 2015 et que les festivaliers s’investissent encore plus dans la cause défendu par le festival.