Lundi 14 janvier au soir, nous étions nombreux à répondre à l’invitation de La Tribune Bordeaux pour célébrer la sortie de la première édition du Hors-Série « Le Réseauteur »* à La Grande Poste, rue du Palais Gallien à Bordeaux, en partenariat avec Le Crédit Agricole. Après Toulouse, voici le guide des réseaux de Bordeaux et sa région pour y voir un peu plus clair sur les réseaux professionnels en Gironde, faciliter son choix et son approche auprès d’eux.
Yann Buanec, initiateur du premier guide des réseaux de Bordeaux, était le chef d’orchestre de la soirée. Après l’intervention de Jack Bouin, Directeur Général du Crédit Agricole d’Aquitaine, Yann a animé la conférence-débat sur le thème « Réseaux classiques et réseaux numériques : amis ou ennemis« . 4 têtes de réseaux formels « dits classiques » étaient présentes pour échanger leurs points de vue :
Stanislas d’Anthonay, Président du Club des Entrepreneurs et élu de la Chambre de Commerce de Bordeaux, il est aussi adhérent de l’Apacom ;
Bertrand Bussac, Vice-Président de Frenchtech Bordeaux, très investi sur la plateforme Meetup avec le collectif « Le Wagon » ;
Marie Dubois, Présidente de l’Apacom,
Nicolas Lorenzi, représentant LinkedIn local Bordeaux, un collectif bénévole qui organise des événements de networking sur le territoire bordelais.
Ils convergent tous vers la même réponse : les réseaux physiques et virtuels sont complémentaires. Ils sont des outils d’information et de mise en relation au service du réseauteur et continueront de cohabiter encore pour longtemps. Ils ont leur rôle à jouer en ligne et hors ligne pour créer du lien, de la confiance et fédérer.
Selon l’étude L’Observatoire des métiers de la Communication en Nouvelle-Aquitaine, publiée par l’Apacom avec le soutien de la Région, Marie Dubois précise que 2 entreprises sur 3 souhaitent développer leur présence sur les réseaux sociaux mais également sur le terrain via l’organisation d’événements. Elle cite également l’exemple de la formidable aventure de « Bordeaux Wanted » sur Facebook. Deux preuves que l’un n’avance pas sans l’autre.
Ils soutiennent aussi l’idée que les réseaux facilitent le développement du business. Stanislas mentionne Bill Gates « Si tu veux faire du business rencontre du monde. »
Marie Dubois ajoute qu’identifier des opportunités et faire du business passe nécessairement par la rencontre mais les réseaux formels ne sont pas des terrains de prospection. Il faut savoir donner pour recevoir. Les réseaux sociaux sont, quant à eux, des amplificateurs de visibilité pour les réseaux formels tout en appauvrissant l’acte de communication puisqu’il passe majoritairement par le canal non verbal.
Pour Bertrand Bussac, être absent des réseaux sociaux, c’est prendre le risque de se marginaliser, de ne pas savoir ce qui se passera sur le terrain, de ne pas mettre à jour ses connaissances et de perdre en capacité d’anticiper.
Nicolas Lorenzi conclut sur une tendance qui s’oriente vers un besoin de « se recentrer sur l’humain et les échanges ».
Propos recueillis par Catherine Sarnow
* Guide disponible à la vente en kiosque en Gironde