J’ai 35 ans et suis bordelais d’origine. Après mes études, je suis parti à Paris où j’ai réalisé l’essentiel de mon parcours dans différentes agences de communication et d’évènementiel, dans des groupes comme Publicis, Havas et Dentsu Aegis durant une dizaine d’années. Revenu sur Bordeaux il y a 2 ans, j’ai fondé un collectif de freelances, avant de repartir en poste avec des missions chez Côte Ouest et Domofrance. Je suis actuellement en recherche d’un nouveau challenge.
Vous candidatez au poste d’administrateur au sein de l’Apacom. Quelles sont les raisons de cet engagement ?
Adhérer à l’APACOM a été l’une des premières choses que j’ai faites à mon retour sur Bordeaux. Dès le début, convaincu de l’utilité de ce réseau, je me suis engagé dans plusieurs commissions (Welcom, Nuit de la Com, puis Trophées Com et 18/20) tout en participant à de nombreux évènements organisés par les autres commissions comme les matins de l’APACOM, les visites Gros Plan ou les rencontres Com & Culture.
J’ai ainsi pu saisir toutes les opportunités de rencontres et mieux connaître les acteurs de l’éco-système bordelais que je ne connaissais pas, et surtout créer de nouvelles relations professionnelles ou amicales. Aujourd’hui, cette candidature apparaît naturellement comme la suite logique à donner à mon engagement.
Quels sont les projets développés par l’APACOM pour lesquels vous apporterez votre contribution ? Avez-vous des idées complémentaires que vous aimeriez mettre en œuvre ?
En 2019, en tant que nouvel administrateur, je souhaite reprendre le pilotage de la commission Nuit de la Com, en y intégrant de nouvelles forces vives pour faire au moins aussi bien que l’édition de l’année dernière. Je continuerai également de prêter main forte aux 18/20 avec des sujets encore très intéressants au programme, permettant de regarder différemment nos pratiques professionnelles. En tant que membre du CA, je porterai également les valeurs de l’association et serai présent pour accompagner les actions à mener selon mes compétences et les besoins.
Plus globalement, mon engagement sera porté par l’envie de développer encore davantage les occasions de rencontres entre professionnels pour échanger sur nos bonnes pratiques et l’évolution de nos métiers, en poussant la réflexion sur la forme et la qualité des contenus, via pourquoi pas d’éventuels nouveaux rendez-vous à imaginer.
Concernant votre métier de communicant, quelles sont les grandes évolutions à venir, les changements qui vont avoir un impact ?
Nous vivons dans un monde en quête de repères et de sens, avec d’importantes fractures sociales et générationnelles, où les gens ne se parlent plus ou mal, et n’ont peu ou plus confiance dans ce qu’ils lisent, voient ou écoutent. La communication a ainsi un rôle crucial à jouer. En effet, quel que soit son public (interne, clients, institutionnel), la communication est essentielle à la réussite d’une entreprise, d’une association ou d’une collectivité. Mais dans ce contexte socio-économique compliqué qui perdure, symbolisé par une mutation des réseaux sociaux, il est impératif que notre métier favorise le lien social en prônant des valeurs humaines d’échange, de transparence et d’authenticité.
A l’heure du tout numérique et de l’automatisation des outils, la communication est aussi et surtout un domaine où l’humain, de par sa personnalité et sa créativité, demeure un élément clé. Nous devons ainsi redonner de la valeur à notre métier, et aux gens qui le font, en lui donnant les moyens nécessaires à sa réussite et en luttant contre l’idée que la com’ est un « p’tit métier sympa vite fait« .