Aujourd’hui, nous vous présentons NICOLAS CHABRIER, concepteur-rédacteur et chef de projet chez Aggelos, qui revient sur son parcours et les raisons de sa candidature. En effet, à l’occasion de l’Assemblée Générale annuelle de l’APACOM, programmée le jeudi 26 janvier 2017, les adhérents seront amenés à voter afin d’élire de nouveaux administrateurs, futurs animateurs de la vie de notre association.
- Votre parcours : présentez-vous en quelques lignes, votre cursus et vos fonctions actuelles.
Après un master de l’ISIC, une expérience en communication publique et politique au Département de la Gironde et 7 ans comme responsable communication au CAUE (Conseil d’Architecture d’Urbanisme et d’Environnement) de la Gironde, j’ai rejoint depuis peu l’Agence AGGELOS où j’accompagne les clients dans leurs choix stratégiques comme dans l’élaboration de leurs produits de communication.
De nature curieuse, je relève aussi d’autres défis :
– Rédacteur en chef pour le magazine trimestriel FACES B, qui ouvre de nouvelles perspectives sur le monde,
_ Enseignant Vacataire à l’Université Bordeaux Montaigne (ISIC) et depuis peu intervenant à l’ISEG Marketing & Communication School Bordeaux,
– Secrétaire de POST ISIC (association des anciens diplômés de l’ISIC) et Trésorier de Versions Françaises (association musicale permettant notamment aux étudiants de la Licence Chanson Française de se produire sur scène et de rencontrer des artistes),
– Bloggeur en dilettante, mais avec conviction depuis plus de 10 ans sur le Zen News (nouvelle version).
-… et demain j’espère, Administrateur à l’APACOM pour un deuxième mandat…
- Vous êtes candidat au poste d’administrateur de l’APACOM. Quelles sont les raisons de cet engagement ?
Difficile de candidater une seconde fois, car si les contextes évoluent, les engagements, eux, ne changent pas… Et s’ils se reflétaient dans mon bilan ?
En février 2012, je décidais de rejoindre l’APACOM pour échanger, partager de nouvelles pratiques et promouvoir ma vision de la « communication humaniste ».
Grâce à vous… En janvier 2014, j’ai été élu Administrateur, puis nommé Trésorier Adjoint en 2016. Mon défi a été d’agir pendant 3 ans, sans jamais oublier mes engagements à savoir :
– défendre et valoriser nos métiers et nos savoir-faire, notamment en participant aux premières heures du « Club des Dir’ Com » et en m’impliquant dans la réalisation de notre « Annuaire ».
– donner du sens au collectif, en accompagnant la naissance Réseaux Com 535, ou encore en m’impliquant fortement dans les relations avec les étudiants.
– être à l’écoute (ou l’oreille de celles et ceux qui pensent que l’APACOM ne l’est pas toujours !), en venant prêter main forte à la commission « Apacom Accueil » / « After Com’ » et en suscitant les rencontres, pour mieux faire connaître l’association.
Je me présente donc pour poursuivre ces actions tout en les faisant évoluer. Je souhaite m’engager à nouveau avec la même volonté de donner du sens, avec le même désir de soutenir la dynamique associative. Avec vous, ce n’est jamais pareil, toujours différent !
- Quels sont les projets développés par l’APACOM pour lesquels vous apporteriez votre contribution ? Avez-vous des idées complémentaires que vous aimeriez mettre en œuvre ?
Au-delà des actions citées précédemment, je ne saurais oublier la Commission « Com & Culture », une aventure collective (de 12 personnes) qui me tient encore et toujours à cœur d’animer aujourd’hui. Après avoir réfléchi à « une autre idée du lien entre Communication & Culture », puis privilégié les rencontres et expériences de terrain « en immersion », nous venons de terminer une année 2016 « constructive et vivante », au cours de laquelle nous avons eu plaisir à partager des expériences scéniques et autres innovations techniques. Que faire demain ? J’espère que nous l’imaginerons ensemble.
Enfin, il y eut aussi, l’Apacom Show, ce gala caritatif qui dévoile non seulement les talents cachés des communicants, mais donne aussi une image créative de l’association en s’appuyant sur des valeurs de bienveillance et d’humilité qui me sont particulièrement chères et me paraissent indispensables à adopter aujourd’hui dans la pratique de nos métiers.
Si je suis élu une nouvelle fois au CA, je maintiendrais bien-sûr mes engagements auprès de ces commissions, et je favoriserais encore davantage les échanges et les mises en réseaux qui demeurent la raison d’être de cette association.
Comment ?
– en m’assurant que chaque adhérent puisse trouver ce qu’il est venu chercher au sein de l’association… Et en cela je souhaite notamment accompagner le renouveau du « Collège Agence » pour que toutes les agences expérimentées, jeunes, petites ou grandes dépassent le rapport de concurrence et puissent se réunir autour de problématiques communes, s’entraider face à des environnements complexes.
– en m’impliquant aux côtés des salariés, en agence comme chez l’annonceur, pour qu’ils puissent participer davantage aux rendez-vous de l’APACOM qui reste un lieu de rencontre essentiel pour échanger, partager et mutualiser.
– en apportant mon soutien aux étudiants, « futurs communicants » auxquels nous devons trouver une place dans notre association. Dans ce sens, je continuerai à suivre la question du « développement des carrières » et porterai une attention particulière à la « Commission Connexion », créée pour offrir un véritable accompagnement aux communicants en recherche d’emploi.
- Concernant votre métier de communicant, quelles grandes évolutions, quels changements nous impactent ou vont nous impacter ?
Le temps passe, les choses bougent… Et je n’ai toujours pas de boule de cristal ! C’est pourquoi, pour envisager l’avenir de nos métiers, la veille, la curiosité, l’ouverture d’esprit apparaissent comme des armes indispensables. A l’APACOM nous pouvons d’ailleurs compter sur notre Observatoire qui tend à apporter des réponses quantitatives (données économiques et territoriales) par rapport à ces évolutions.
Il ne faudrait pas avoir peur de demain ! Nos métiers sont amenés à changer et à se spécialiser encore davantage et nous devons suivre cette mouvance… Se former, évoluer pour rester pertinents.
N’est-ce pas également sur ce point que la voix de l’APACOM doit s’élever ?
… A vos voix !
Propos recueillis par Julie Nadin