Aujourd’hui, nous vous présentons JÉRÉMY ABDILLA, chargé de promotion à l’ISEFAC Bordeaux, qui revient avec nous sur son parcours et les raisons de sa candidature. En effet, à l’occasion de l’Assemblée Générale annuelle de l’APACOM, programmée le mardi 30 janvier 2018, les adhérents seront amenés à voter afin d’élire de nouveaux administrateurs dans la vie de notre association.
Présentez-vous en quelques lignes, votre cursus et votre fonction actuelle
Je suis diplômé d’un BTS en « Communication des entreprises », d’une Licence Pro « Métiers de la Publicité » et d’un Master « Communication des Organisations » de l’ISIC. 3 formations associant théorie et mise en pratique que j’ai régulièrement complétées par du bénévolat et de nombreuses participations à des manifestations professionnelles. J’ai ensuite débuté ma carrière pour le compte de la société AXOM qui propose des interventions et du conseil en entreprises, tout en étant Community Manager du magazine d’informations économiques Objectif Aquitaine (aujourd’hui « La Tribune Bordeaux »). J’ai ensuite été durant 5 ans en charge de la communication de la Maison de l’Emploi de Bordeaux, et membre du Conseil d’Administration d’Aquinum pendant 3 ans.
Vous pourrez découvrir dans ce document une présentation détaillée de mon parcours et des actions auxquelles j’ai contribué au cours de mes fonctions précédentes … et ici ma précédente interview à l’APACOM.
J’ai intégré en 2017 l’ISEFAC Bordeaux en tant que Chargé de promotion. Cette école, membre du Groupe IONIS, propose des Licences professionnelles dans les domaines de la communication et de l’événementiel ; des métiers du luxe et de la mode ; du sport et du e-sport ; … Concrètement, je suis à la fois responsable du Développement Commercial (reporting et analyse des données, gestion des stocks, suivi des prospects, …) et de la Communication (organisation des Journées Portes Ouvertes et des déplacements sur les salons, animation des réseaux sociaux et de conférences, management d’étudiants, coordination et communication interne, diffusion d’offres de stages, …).
Vous êtes candidat(e) au poste d’administrateur/trice de l’APACOM. Quel a déjà été votre apport à notre association ?
Membre APACOM depuis 6 ans, j’ai jusqu’alors intégré la Commission « Ateliers Web ». J’espère ainsi avoir contribué à former des adhérents APACOM aux usages numériques tout en valorisant, de par leurs interventions, les membres d’AQUINUM. J’ai été en charge à plusieurs reprises du stand librairie lors des « Universités d’été de la Communication pour le Développement Durable ». Je contribue actuellement à l’édition 2018 de l’Observatoire des Métiers de la Communication en Nouvelle-Aquitaine (prévue au Printemps), tout particulièrement sur la partie Qualitative.
Concernant votre métier de communicant, quelles grandes évolutions ou changements constatez-vous ?
J’ai, comme tout un chacun, ma propre conception du rôle du communicant. Une vision qui tient au fait que la Com’ se doit d’être utile, dotée de fond, et au service de ceux à qui elle est destinée. C’est cette perception que je voudrais durant ce mandat défendre et approfondir, en m’impliquant auprès de VOUS les adhérents de l’APACOM et des autres représentants de l’association. J’ai la volonté constante d’apprendre, d’aider et de progresser. C’est donc en réalisant pour et AVEC VOUS que nous nous enrichirons ! Je souhaite ainsi, à mon niveau,contribuer à la défense et à la reconnaissance de nos métiers. Après 10 ans à évoluer dans l’univers de la Com’, je perçois des enjeux à surmonter, tels que :
- Le besoin de disposer de contenus à façonner. Tout comme le boulanger utilisera de la farine pour son pain, ou le maçon du béton pour son mur. Le communicant doit lui aussi se procurer ces matières premières, définir ce qu’il devra en extraire, la manière de façonner pour raconter, … Nos métiers méritent de se faire admettre au sein de nos entreprises ou auprès de nos clients afin d’être alimentés.
- L’immuable exigence de devoir se mettre à la place du destinataire. Par facilité, habitude ou charge de travail peut s’installer le fait de faire les choses à travers le prisme de notre regard, ou par mimétisme. Nos fonctions impliquent au contraire de continuer à écouter puis s’adapter, se démarquer, se renouveler sans se laisser submerger.
Quels sont les projets de l’APACOM pour lesquels vous apporteriez votre contribution ? Avez-vous des idées complémentaires que vous aimeriez mettre en œuvre ?
J’aimerais mettre en place des projets au long cours associant l’intelligence collective. Pour avoir déjà organisé ou participé à de nombreuses conférences, ateliers et table-rondes, je déplore parfois le côté éphémère de l’apport de certains de ces regroupements, du faible engagement demandé aux participants.
J’aimerais contribuer à proposer davantage de travail en groupes, de réflexion commune en lien avec le travail déjà initié par l’APACOM. Récemment, Place de la Com’ (nos homologues des Hauts-de-France) a semble-t-il bien réussi à capitaliser sur une de leurs actions : en déclinant en plusieurs Workshops les résultats de leur Observatoire de la Communication. C’est ce type d’opérations en Mode Projet Collaboratif que j’espère notamment insuffler.
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Propos recueillis par Anaelle Soret