Aujourd’hui nous vous présentons Eloi Choplin, fondateur de l’agence Triple C qui revient avec nous sur son parcours et les raisons de sa candidature. En effet, à l’occasion de l’Assemblée générale annuelle de l’APACOM, programmée le jeudi 31 janvier 2013, les adhérents seront amenés à voter afin d’élire de nouveaux administrateurs, futurs animateurs de la vie de notre association.
5 postes sont à pourvoir. Nous vous invitons à découvrir les adhérents qui se sont déclarés candidats au travers « La saga des portraits de candidats » dans l’ordre d’arrivée des réponses à notre questionnaire.
Sa « Bio-Express » :
J’ai démarré assez tôt à travailler dans les médias d’abord à La Cinquième (pas encore France 5) puis un long passage dans un centre de formation formidable (M6). Tombé dans le web, j’y suis resté. Je me suis associé dans une agence à Paris puis ai lancé l’agence de communication astucieuse Triple C en m’installant à Bordeaux il y a déjà 5 ans. Nous explorons avec enthousiasme les fondamentaux de la communication que sont le contenu et le dialogue.
Votre « actu » dans la communication ?
Nous allons fêter les 3 ans des « Rendez-vous du Futur », cette émission de télévision interactive en direct, parrainée par Joël de Rosnay, qui explore le futur avec des personnalités de notre époque. Nous continuons de représenter sur le web les éditions du Chêne, Bedeo ou encore le groupe SES Astra. Nous allons monter de jolis projets autour de l’université de la terre à l’Unesco, de l’Université Hommes-entreprises du CECA, du forum Changer d’ère à la cité des sciences, ou encore de la Cité de la BD à Angoulême. Fidèles à nos valeurs, nous ne nous empêcherons pas non plus de lancer de nouveaux projets ici dans la région… Si 2012 fut pour nous le lancement de notre pôle formation, 2013 sera la confirmation de notre activité d’évènementiel augmenté.
Vous candidatez au poste d’administrateur au sein de l’APACOM. Quelles sont les raisons de cet engagement ?
Il est je crois important de prendre le temps du partage. Surtout à notre époque. Je suis toujours stupéfait de la vitalité et du dynamisme de l’APACOM, je connais peu d’associations professionnelles aussi vivantes. Administrateur délégué depuis l’année dernière, j’aimerais poursuivre cet engagement et continuer à représenter à mon humble niveau les petites agences, ô combien nécessaires dans le paysage communicant.
Quels sont les projets développés par l’APACOM auxquels vous apporterez votre contribution ? Avez-vous des idées complémentaires que vous aimeriez mettre en œuvre ?
Depuis 1 an, je participe à la commission web en m’occupant particulièrement de l’Infolettre mais en participant également à la refonte progressive des outils. J’ai également le plaisir de participer à l’organisation et à l’animation des Matins de l’APACOM, ces rencontres mensuelles bienveillantes et passionnantes. Cette année, j’aimerais continuer cet engagement mais apporter également mon regard sur d’autres projets. Je pense notamment à la Nuit de la Com’ ou à l’Observatoire de la communication… Tous ces projets sont très stimulants.
Concernant votre métier de communicant, quelles grandes évolutions, quels changements nous impactent ou vont nous impacter ?
Le web a considérablement changé la donne pour nous. J’ai coutume de dire qu’il faut oublier Internet car on est dedans, on vit dedans, c’est un mouvement de fond qui bouleverse les codes et les pensées de notre civilisation. Tout cela va bien au-delà de l’ordinateur, du tuyau, du code…
Le communicant va devoir s’adapter au monde qui bouge : changements des métiers, évolution de la manière de travailler, rupture avec une pensée dépassée… Il devra se former en permanence, rester en veille, savoir se remettre en cause lui et son métier, être polyvalent. Il faudra qu’il sache rester humble devant cette infobésité et ces changements de plus en plus rapides et surtout… le communicant devra prendre du recul, se préserver, appuyer sur pause et toujours garder son enthousiasme !
Propos recueillis par Béatrice Vendeaud