« Le respect de la dignité de la personne humaine est un principe universel et la publicité ne doit cautionner aucune forme de discrimination, y compris celle fondée sur la race, l’origine nationale, la religion, le sexe ou l’âge, ni porter en aucune façon atteinte à la dignité humaine”. (Art 4 du Code de pratiques loyales de la Chambre de Commerce Internationale de la C.C.I).
Selon le 9ème bilan ARPP – Publicité et image de la personne humaine, la mise en œuvre de la communication responsable passe par le respect des règles déontologiques. Avec 99,89% de publicités qui se conforment à ces règles, le progrès souhaité par l’inter profession publicitaire est bien là. Par ailleurs, l’UDA a récemment établi un brief communication responsable qui va dans ce sens. L’une de ces clauses stipule ainsi qu’il est important de « faire attention aux sujets de communication ou représentations « sensibles » dans le message ou à travers ce qu’il évoque ».
La publicité ne peut donc utiliser des représentations qui puissent être considérées comme avilissantes ou aliénantes. Ces choix s’avèrent risqués dans certains cas et pourraient entraîner de nombreuses réactions négatives. Mauboussin aurait certainement dû y penser lors de la sortie de sa campagne d’affichage qui mettait en scène une femme nue portant un sac sur lequel il était écrit « Simplement pour elle, 500€ ». En effet, ce visuel a suscité de nombreuses réactions puisque nombreux sont ceux qui estiment que la femme y est réduite à la fonction d’objet. L’occasion pour certains de détourner cette représentation pour en dénoncer une signification ambiguë. Représenter l’être humain dans la publicité c’est donc prendre le risque d’un message mal interprété.
Pour plus de renseignements :
- http://www.arpp-pub.org/IMG/pdf/Image_de_la_Personne_Humaine.pdf
- http://humourdedogue.blogspot.fr/2013/03/mauboussin-le-fourre-tout-sexiste.html
- http://planete.antipub.org/index.php?post_id=1026
Elodie Sodes