Le 3 juillet dernier, la commission Com’ & Culture et 25 adhérents de l’APACOM sont partis à la découverte du Street Art. Retour sur cette soirée dédiée au graff et aux « Signatures Bordelaises ». Voir la plaquette.
Le graff comme vecteur de communication :
Aujourd’hui, les graffeurs – qui, contrairement aux tagueurs, ne se contentent pas d’apposer des signatures mais développent de véritables projets artistiques – ont désormais quitté les terrains vagues pour faire leur entrée dans les galeries d’art et dans la culture populaire. De fait, les street artistes et leurs approches subjectives, intéressent de plus en plus les industriels et autres entreprises envieuses de briser les codes traditionnels de leur communication. Ainsi, à travers des projets de sponsoring, des partenariats et de belles réalisations voient le jour. Dans un vent de liberté créative (à encadrer et à respecter) Les signatures envahissent les murs des villes, on assiste à une recrudescence d’images « modernes », décalées et impertinentes… vers de nouvelles identités visuelles !
Acte I / Visite de l’exposition « BDX-LAX FARAWAY SO CLOSE » de l’espace St Rémi
témoignage d’une culture transversale, fruit de croisements et d’échanges
avec Carine Dall’Agnol de l’agence Bureau C et fondatrice du projet BDX – LAX.
Cette exposition située au croisement de l’art et de la pop culture, nous montre qu’une règle est toujours faite pour être transgressée, une frontière pour être franchie, une limite pour être dépassée… En effet, au gré des échanges, emprunts et croisements, le street artiste se réinterroge constamment, la diversité des supports et des compositions de ses œuvres sont là pour en témoigner. Ainsi, en s’appliquant à tisser des passerelles entre artistes californiens et talents bordelais (Aerosept, BMD Design, Duch, Freak City, Loïc Doudou et Yoko Nono) qui partagent pourtant une même vision, l’exposition vise à dresser le portrait d’un art sans obstacle ni soucis hiérarchiques. Voilà que le street art nous donne à voir une grande diversité, témoignant finalement de la pluralité du monde actuel. Que chacun se réapproprie à sa manière !
Acte II / After à l’écosystème DARWIN
un territoire de création, entre utopie et nouveaux modes de fonctionnement
Aurélien Gaucherand en charge du fonds de dotation de Darwin
La rue fédère de nombreuses disciplines sportives et culturelles jusqu’à fonder aujourd’hui de véritables « cultures urbaines ». Le territoire bordelais compte un très grand nombre de pratiquants qui appelaient de leurs vœux la création d’un espace dédié. Grâce à la signature entre le Fonds de dotation DARWIN et la Communauté Urbaine de Bordeaux d’une convention d’occupation temporaire du Hangar métallique accolé aux Magasins généraux, DARWIN apporte une réponse concrète à ce besoin au sein de l’ancienne Caserne Niel. Ce lieu est très investi par une activité de street art : c’est un lieu déjà connu et apprécié des graffeurs et adeptes des cultures urbaines.
Après avoir effectué une visite des lieux, nos échanges se sont terminés aux Magasins généraux.
En somme, une bien belle manière de commencer l’été à nos côtés !
Textes Nicolas Chabrier / Photos Magali Balech
Pour la commission Com & Culture