Dans une interview pour le site Internet e-marketing.fr, Christophe Ginisty, président de l’IPRA et Pascale Azria, présidente de la commission digitale de Syntec RP ont abordé la conférence qui a eu lieu le 11 janvier 2013 sur le thème de la guerre de la réputation. L’occasion d’évoquer et d’ouvrir les yeux sur l’enjeu de la guerre de réputation que se livrent les organisations dans un monde hyper concurrentiel.
Quelques mots sur l’e-réputation :
Depuis quelques années, les professionnels du marketing et de la communication assistent à un bouleversement dans la relation entre les marques et leurs publics. En effet, ceux-ci sont devenus des « Consom’acteurs » puisque ces derniers sont prêts à encenser ou fustiger les marques avec lesquelles ils sont en relation. Parmi les exemples les plus parlants, on retrouve ainsi Oasis qui a su contrôler son e-réputation ainsi que la gestion de sa communauté. Aujourd’hui la marque dispose de 2 944 772 « J’aime » sur sa page Facebook très interactive.
Comment évaluer l’importance de la réputation dans les investissements de communication des annonceurs et quels outils permettent de la mesurer ?
La réputation se nourrit de tous les investissements de l’organisation auxquels s’ajoutent son niveau d’engagement sur les médias sociaux et la communication interne. C’est pourquoi il est difficile d’attribuer une famille d’investissements à la gestion de la réputation selon Christophe Ginisty et Pascale Azria. Les experts ajoutent même que « ce que l’on peut affirmer est que les organisations qui ne sont pas présentes là où se déroulent les conversations sont potentiellement en danger. L’engagement sur les médias sociaux n’est plus une option. »
Bien qu’il soit difficile de déterminer une famille d’investissement pour la gestion de réputation, il est tout de même possible de mesurer sa réputation. En effet, il faut mettre en place des outils de mesure qui permettent d’avoir une vue qualitative mais aussi quantitative des conversations et de ne jamais les perdre de vue. La mise en place de ces outils est donc aujourd’hui plus que jamais nécessaire d’autant plus que la réputation est un élément clé dans la valorisation de l’entreprise.
Quel avenir se profile pour l’e-réputation ?
Christophe Ginisty et Pascale Azria s’accordent à dire que la pression des consommateurs sur les marques sera bénéfique pour les organisations qui devront avoir des attitudes beaucoup plus éthiques et responsables. Cela induira donc une plus grande transparence des marques et engendrera donc une plus grande confiance du consommateur.
Elodie Sodes.