« La communication en mouvement » c’était le thème des dernières Rencontres de la Com’ organisées par Réseau Com’86 le 26 mars dernier. Ce thème avait pour but de faire voyager les participants à travers l’histoire de la communication durant les vingt dernières années en s’arrêtant sur le présent puis en continuant sur les vingt prochaines années.
3 intervenants ont participé à cet événement avec chacun un rôle précis : Thierry Libaert, homme du passé, Béatrice Vendeaud, femme du présent et enfin Geoffroy Lauvau, homme du futur.
Pour Thierry Libaert, tout au long des vingt dernières années, de nouvelles tendances de communication sont apparues. Il y a eu un changement dans les messages de communication, une simplification des logos et visuels en tout genre ou encore une transversalité des disciplines mais aussi une émergence de certains domaines précis tels que la communication de crise ou la communication interne. Tout cela ayant pour but de converger vers un seul et même objectif qui est celui de remettre du sens et du lien dans la communication tout en pouvant en analyser les retombées.
C’est alors que l’on commence à reconnaître une force à la communication, elle n’est pas uniquement un simple savoir-faire, elle est au contraire issus d’un grand professionnalisme. Néanmoins l’outil privilégié de la communication pour Thierry Libaert se trouve dans la tourmente. Pour lui les plans de communication » tendent soit à être de moins en moins détaillés, voire même à disparaître ».
A cette intervention, Béatrice Vendeaud, présidente de l’APACOM et femme du présent, n’est pas totalement d’accord. En 2001, seuls 59% des communicants établissaient une stratégie de communication contre 94% en 2014. Voici les constats dressés en dessin à la question posée « Le communicant du 21ème siècle, quelles compétences pour quelles évolutions ? »
Enfin pour Geoffroy Lauvau, homme du futur, il faut prendre conscience de deux constats. Le premier est qu’il faut discréditer l’image de l’entreprise et l’image de la communication sur l’entreprise. Le second est qu’il y aura prochainement une demande croissante de bien en commun interne et externe de l’entreprise.
Pour cet agrégé de philosophie et membre de l’Observatoire Européen des Politiques Universitaires (OEPU) l’évolution de la communication dans les vingt ans à venir sera prospective.