Et si la compétence ultime était l’agilité ?

Publié le par chez APACOM. Modifié le

Les référentiels d’hier ont bien changé : il ne suffit plus aujourd’hui de sortir d’une grande école ni de rentrer dans une entreprise de renom pour réussir sa vie professionnelle. Plus rien n’est totalement acquis, nous sommes entrés dans l’ère du mouvement perpétuel, auquel le monde du travail doit réagir et s’adapter.

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Ce n’est pas nouveau, tout va plus vite.

Depuis la digitalisation des entreprises, nous travaillons quasiment dans l’instantanéité, ce qui ne laisse (malheureusement ?) plus beaucoup de place pour la réflexion, le recul… alors qu’il faut savoir constamment innover, bousculer les idées reçues pour être compétitif. Et l’Entreprise en est bien consciente, si bien qu’elle identifie clairement la compétence de ses forces vives comme étant vecteur de business. Aussi, recruter les bons profils et miser sur les bons talents représentent un véritable enjeu.

Si la compétence technique est bien évidemment recherchée, c’est aussi et surtout un comportement qui est attendu : les candidats doivent faire preuve de souplesse et d’agilité. L’intelligence des situations et la capacité à s’adapter sont primordiales. Christophe Mouysset, Directeur des Relations Entreprises chez Kedge Business School, tâche de faire passer ce message à ses élèves. Ces aptitudes sont d’autant plus essentielles quand on sait que les métiers de demain n’existent pas encore !

Jeunes (et moins jeunes!) doivent s’écarter de leur zone de sécurité, se donner de nouvelles perspectives, sortir des sentiers battus. On n’attend pas de quelqu’un qu’il suive des tracés existants ! C’est un état d’esprit qui doit certes être insufflé dans les écoles et les universités mais que l’Entreprise doit aussi encourager. Favoriser l’employabilité de ses salariés est désormais incontournable. S’il faut former un salarié pour qu’il change de métier afin de répondre à un nouveau besoin, un nouveau marché, elle se doit de le faire… même si c’est au risque de voir ce salarié quitter le navire ! L’Entreprise a en effet besoin d’avoir des gens qui partent et qui arrivent pour s’enrichir de nouvelles compétences.

Et cette guerre des compétences est aujourd’hui globale. Quand on sait qu’il y a plus de 60 millions de chinois et d’indiens avec un diplôme Bac+5 en poche, il faut savoir se différencier.
Comment ? En créant son propre chemin et en devenant ainsi entrepreneur de soi-même. Et aussi pour reprendre une boutade d’Agnès Grangé, Déléguée régionale du Groupe La Poste : en étant “tout le temps en mouvement, comme le surfeur sur la vague !”.

Charlotte Nithart

Article rédigé suite à la table ronde du jeudi 6 février 2014 organisée par Objectif Aquitaine sur le thème “La compétence, véritable clé du business en 2014 ?”, avec l’intervention de 5 professionnels de la région Aquitaine à Talence dans les locaux de Kedge Business School.

Agnès Grangé, Déléguée régionale du Groupe La Poste
Anne Jallet-Auguste, Présidente du Conseil de l’Ordre des experts comptables d’Aquitaine
Alexandre Le Camus, Secrétaire Général de l’UIMM Gironde Landes
Christophe Mouysset, Directeur des Relations Entreprises Kedge Business School
Jean-Marc Escalettes, Directeur Entreprises Sud-Ouest d’Orange Business Services

Source Photo : http://www.photo-libre.fr

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