Lorsqu’elle crée l’Institut Newdeal il y a 6 ans, l’objectif d’Anne-Laure Fernandez était clair : proposer une alternative ludique aux cours de langue traditionnels, d’abord auprès d’un public enfant. Puis très vite la formule séduit également les adultes et salariés d’entreprises régionales ; désormais Newdeal intègre 5 formateurs, qui interviennent en anglais, espagnol et portugais. Le 26 juin, Anne-Laure animera un afterworks en anglais pour le dernier 18/20 de la saison. Une innovation bienvenue juste avant l’été !
Claire Goutines : quelle est la formule de vos afterworks ?
Anne-Laure Fernandez : une fois par mois, nous proposons aux adultes volontaires de s’accorder une soirée pour parler anglais, en totale immersion. Pas de niveau requis, ni de cours ou de thème de soirée, juste le plaisir de se retrouver autour d’un verre et de se lancer. Il n’y a pas d’autre règle que celle de franchir le pas de la porte et de ne parler qu’anglais, même pour commander un verre ! Nous réunissons régulièrement entre 70 et 80 personnes.
CG : et pour le 18/20, qu’avez-vous prévu ? Il parait que vous préparez un guide de survie…
ALF : ce sera un afterworks en immersion, comme d’habitude et nous viendrons à plusieurs animateurs de manière à favoriser la prise de parole : c’est souvent plus facile de parler anglais avec des gens que l’on ne connait pas. Ensuite, pour ce public de communicants, nous préparons en effet un petit guide de survie avec des phrases clés autour de la com ‘ : comment se présenter, le vocabulaire des métiers de la com’, le numérique… Nous avons remarqué que la remise d’un guide dès l’arrivée facilite l’amorce des discussions. Les participants seront également accueillis avec un badge personnalisé.
CG : dans quel lieu ?
ALF : au Trendy place, Bar à bagels, 4 rue du Palais Gallien, à côté de la place Gambetta. L’équipe joue le jeu et prendra votre commande en anglais…
CG : avez-vous vécu dans un pays anglophone ?
ALF : je suis arrivée à Bordeaux en 2000 pour suivre mes études de langue, et n’en suis plus jamais repartie ! Vous savez, s’expatrier n’est pas indispensable pour pratiquer l’anglais : il suffit de fréquenter l’un des pubs de la ville et de se lier avec tous les anglophones bordelais qui s’y retrouvent régulièrement. Vous allez vite faire des progrès et c’est un apprentissage très agréable !
Propos recueillis par Claire Goutines