Parce qu’elle a décidé de s’éloigner du Conseil d’administration de l’APACOM, tout en discrétion après tant d’années investie,… nous avons eu envie de la retenir encore un peu, avec un portrait d’elle. Elle, c’est Danièle CAILLAU, un des piliers fondateurs de l’APACOM.
Une manière pour nous de rendre hommage à un engagement sans faille pour notre association, et à une personnalité attachante et tout en convivialité.
Retour sur un parcours professionnel exaltant, dont le moteur a toujours été la passion, comme elle nous le dit avec ses mots.
Chère Danièle, quels ont été les grands jalons de votre carrière professionnelle ?
« J’ai exercé le journalisme passionnément pendant 14 ans, en presse écrite, à la radio et à la télévision. C’est l’avantage d’habiter en province !… On peut cumuler différentes expériences et ainsi aborder de multiples domaines, comme l’économie régionale (ce qui m’a beaucoup servi par la suite) en presse écrite, la littérature et la musique à la radio, le cinéma à la télévision.
C’est avec la même passion que j’ai embrassé le métier de communicante. Je l’ai d’abord exercé pendant 5 ans dans une entreprise cotée en Bourse. Cela m’a formé à la communication financière, aux relations publiques et aux relations presse. Puis j’ai créé ma propre structure en association avec un partenaire que j’ai abandonné pour voguer de mes propres ailes. »
Cette communication qui ne s’enseignait pas encore… à quoi ressemblait-elle ?
« A cette époque, en effet, on n’apprenait pas le métier dans une école. On le pratiquait, on le théorisait en partageant avec des confrères. C’est ce qui me plaisait dans les échanges que l’on pouvait avoir au sein d’une association de professionnels. L’AFREP tout d’abord puis, après sa dissolution, l’APACOM que j’ai très vite rejoint. Confronter nos pratiques, partager nos expériences étaient essentiels. Faire connaître les différences facettes du métier, en expliquer les finesses était une nécessité absolue car bien souvent dans les entreprises, il était dévolu à une secrétaire ! »
Vous avez participé activement à la construction de l’APACOM : qu’en gardez-vous ?
« Pour moi, les deux axes forts que nous y avons développés ont été l’« Observatoire des métiers de la communication », justement créé pour démontrer la professionnalisation de ce secteur, et la commission « Com Avenir » qui marquait les premiers pas d’une communication responsable.
Puis au fil des années l’APACOM s’est étoffée, s’est affirmée tant auprès des professionnels que des entreprises ou collectivités. Je suis pleine d’admiration de constater son évolution. Elle est devenue un réseau incontournable, indispensable. »
Transmettre, s’engager, être en lien avec les autres : cela ne vous quittera jamais… ?!
« Définitivement non ! C’est toujours avec passion qu’après avoir vendu mon agence, j’ai accepté d’être intervenante professionnelle au sein de l’EFAP, et cela pendant dix ans. Finalement ce métier me colle à la peau, et même à la retraite, je ne peux m’arrêter ! Aujourd’hui je m’investis dans différentes associations et touche ainsi à pas mal de secteurs : le social avec la Banque Alimentaire de Bordeaux et de la Gironde, l’information avec le Cercle des Lecteurs de SUD OUEST ou encore la culture. Nous venons de créer une association pour rendre hommage à Danièle Martinez, ancienne directrice de la Base sous-marine à Bordeaux à travers un ouvrage retraçant les quelques 50 expositions qu’elle y a mises en scène. Sa sortie est prévue en fin d’année. »
Et si vous deviez dire un mot de votre parcours professionnel ?
« C’est, je crois, la chance. Celle d’avoir exercé ce métier avec sincérité, professionnalisme et beaucoup de passion ! »
Propos recueillis par Odile Seiter